HEURTEY PETROCHEM : niveau de carnet commandes historique

09/08/2012 - 08:30 - Option Finance

(AOF) - Heurtey Petrochem a annoncé un chiffre d'affaires consolidé de 163 millions d'euros pour le premier semestre 2012, stable par rapport à l'année dernière. A périmètre comparable, il est en léger retrait de 6% compte tenu du volume significatif de prises de commandes enregistrées en fin d'année 2011 et qui ont peu contribué au chiffre d'affaires des six premiers mois de l'année. Le chiffre d'affaires du leader de l'ingénierie spécialisé dans la fourniture de fours de procédés pour le raffinage, la pétrochimie et la production d'hydrogène se répartit à 57% dans le raffinage, 22% dans l'hydrogène, 4% dans la pétrochimie et 17% dans le gaz. Il a été réalisé à 30% au Moyen Orient/Afrique, 30% en Europe/Russie, 21% dans les Amériques et 19% en Inde/Asie. Le carnet de commandes s'établit à 440 millions d'euros au 30 juin 2012. Les prises de commandes ont atteint 282 millions d'euros et se répartissent comme suit : hydrogène 37%, pétrochimie 21%, raffinage 17% et gaz 25%. Heurtey Petrochem a atteint au 30 juin 2012 un niveau historique de carnet de commandes fermes de 440 millions d'euros, en augmentation de 37% par rapport au 31 décembre 2011. Il se répartit à 44% dans le raffinage, 18% dans l'hydrogène, 25% dans le gaz et 13% dans la pétrochimie. Compte tenu de ces éléments, Heurtey Petrochem confirme son objectif de réaliser sur l'année un chiffre d'affaires compris entre 310 et 340 millions d'euros.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté les dispositions permettant la mise en oeuvre des mesures restrictives adoptées contre le programme nucléaire iranien, dont l'embargo pétrolier. L'AIE considère que jusqu'à un million de barils de pétrole pourraient être perdus à la suite de cet embargo. L'Iran a menacé la communauté internationale de répercussions sur le détroit d'Ormuz, alors qu'environ un tiers du trafic pétrolier mondial y transite. Selon le FMI, l'arrêt des exportations de l'Iran pourrait provoquer une hausse du prix du pétrole d'environ 20% à 30%, le temps que les pays importateurs trouvent d'autres sources d'approvisionnement. L'Arabie saoudite s'est dite d'ores et déjà prête à augmenter sa production de pétrole de 25% si cela était nécessaire. L'AIE ne prévoit pas de perturbation sur le marché mondial du pétrole et ne juge pas nécessaire de puiser pour le moment dans les réserves stratégiques. En juin dernier, cette organisation avait remis sur le marché soixante millions de barils issus des réserves stratégiques, afin d'apaiser les tensions sur le marché pétrolier liées à la crise en Libye. FTB/ACT/