DEUTSCHE TELEKOM confirme ses objectifs

09/08/2012 - 16:04 - Option Finance

(AOF) - Deutsche Telekom a annoncé un résultat net en forte hausse de 76,4% à 614 millions d'euros au deuxième trimestre 2012. Les économistes interrogés par l'agence Dow Jones tablaient sur une progression plus importante de 84% à 639 millions d'euros. Cette forte progression s'explique par la baisse sur un an des éléments exceptionnels liés à un plan de départs en pré-retraite. Le résultat net ajusté ressort quant à lui en baisse de près de 14% à 819 millions d'euros impacté par des dépréciations sur la filiale T-Mobile USA. L'Ebitda ajusté de l'opérateur télécoms est presque stable à +0,2% soit 4,697 milliards d'euros. Toutefois la marge correspondante est en légère amélioration à 32,7%. Enfin le chiffre d'affaires s'est inscrit en baisse de 0,7% à 14,38 milliards d'euros. Dans le détail, le groupe a accusé une perte de plus de 6% en Europe et de -2,7% en Allemagne. A contrario, aux Etats-Unis, les ventes ont grimpé de 8,7%. Au cours du deuxième trimestre, le groupe affiche 950 000 clients mobiles de plus que l'année dernière en Allemagne. Aux Etats-Unis, il a perdu au contraire 417 000 clients. Le groupe a décidé de confirmer ses prévisions pour l'année en cours. Deutsche Telekom anticipe un Ebitda ajusté de 18 milliards d'euros environ contre 18,7 milliards en 2011 et un flux de trésorerie disponible de 6 milliards d'euros (6,4 en 2011).

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Opérateurs télécoms

Cinq grands opérateurs font l'objet d'une enquête de la part de la Commission européenne. Cette dernière a envoyé un questionnaire à l'association des opérateurs GSMA et à France Télécom, Deutsche Telekom, Telecom Italia, Telefonica et Vodafone, pour obtenir des informations sur les conditions de standardisation des futurs services de communications mobiles. L'objet de ce questionnaire est de déterminer la nature exacte du club informel qu'ils ont constitué en octobre 2010. Ce club a été créé à l'initiative de Stéphane Richard, alors à la tête de France Télécom. Il s'est réuni une demi-douzaine de fois depuis, pour évoquer leur stratégie et leur coopération technique. Il est vrai que face aux services souvent gratuits proposés par des concurrents tels qu'Apple, Google, Netflix ou Facebook, les grands opérateurs ont du mal à développer de nouveaux services et technologies. Les autorités européennes désirent s'assurer que ces réunions n'ont pas donné lieu à une forme d'entente. FTB/ACT/