(AOF) - Les marchés actions européens ont fini en légère hausse sous l'influence positive de Wall Street. Ils ont connu entre temps un passage à vide après une ouverture dans le vert. Les investisseurs avaient accueilli positivement les dernières statistiques chinoises car elles vont dans le sens de nouvelles mesures de soutien à l'économie. La baisse de l'inflation (de 2,2% en juin à 1,8% en juillet) donne notamment des marges de manoeuvre aux autorités monétaires. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,54% à 3456,71 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,35% à 2278,26 points. L'indice CAC 40 a en particulier bénéficié du soutien des valeurs cycliques (Saint-Gobain, Vallourec...) et du secteur financier. Axa a ainsi progressé de 2% à 11,245 euros. Morgan Stanley a renouvelé son avis à Surpondérer sur l'assureur avec un objectif de cours de 15 euros. Société Générale a terminé en hausse de 1,33% et BNP Paribas de 0,68%. Crédit Agricole a pour sa part progressé de 0,71%. La banque françaises a indiqué qu'elle était en train d'examiner plusieurs offres de rachat de sa filiale grecque Emporiki. Aucune décision n'a toutefois été arrêtée à ce jour. Les principales banques grecques, National Bank of Greece, EFG Eurobank et Alpha Bank avaient déjà fait savoir qu'elles avaient déposé des offres de reprise pour cet établissement, qui a coûté 6 milliards d'euros à la banque française. Les analystes ne s'accordent pas sur le montant de la perte qu'entraînera une telle cession. Gemalto (-4,34% à 58,90 euros) et Ingenico (-4,47% à 41,08 euros) ont figuré parmi les principales baisses de l'indice SBF 120, victimes de l'accord dans le paiement signé hier entre Starbuck et Square. La chaîne de cafés utilisera la solution de paiement via smartphone de la jeune entreprise américaine, qui s'occupera également des transactions par cartes de crédit et de débit américaines. L'annonce de cet accord a entraîné mercredi une chute de 12% de Verifone, numéro un mondial des terminaux de paiement devant Ingenico et ancien détenteur du contrat. En Suisse, Nestlé a fini en tête de l'indice SMI, en progression de 2,43% à 61,10 francs suisses, soutenu par une publication semestrielle solide. Le groupe agroalimentaire a dévoilé au titre du premier semestre 2012 un bénéfice net de 5,1 milliards de francs suisses (4,25 milliards d'euros environ), soit une progression de 8,9% par rapport à l'année précédente et supérieur aux attentes du consensus Reuters qui attendait 4,9 milliards de francs suisses.
Les statiques économiques publiées en cours de séance étaient concentrées aux Etats-Unis. Le déficit commercial s'est réduit au mois de juin et apparaît moins prononcé que ce qu'annonçait le consensus. Il est ressorti à 42,92 milliards de dollars contre un consensus à -47,5 milliards. Le mois précédent, le déficit commercial était de 48,7 milliards de dollars en données révisées. Les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont établies à 361 000 lors de la semaine dernière. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur 370 000 après 365 000 la semaine précédente. A la clôture, l'euro poursuit son repli face au billet vert et cote 1,2310.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. Croissance (économique) : Augmentation durable de l'activité économique d'un pays, que l'on constate notamment par l'évolution des prix, de la production, des revenus. Cette croissance est évaluée à partir de l'indicateur du produit intérieur brut (PIB = valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays) ou à partir du produit national brut (PNB), qui tient compte des flux de revenus des facteurs économiques entre un pays et le reste du monde. FTB/MAF/5