MAUREL & PROM NIGERIA : chiffre d'affaires en hausse de 34% au S1

10/08/2012 - 08:43 - Option Finance

(AOF) - Maurel & Prom Nigeria (MPN) a publié un chiffre d'affaires consolidé de 96,8 millions de dollars au premier semestre 2012, en hausse de 34% par rapport au premier semestre 2011. Les ventes d'huile ont été constatées pour 90,2 millions d'euros. 1 058 049 barils d'huile correspondant aux droits de 20,25% détenus par Maurel & Prom Nigeria dans les OML 4, 38 et 41, ont été vendus à un prix moyen de 110,3 dollars le baril. Un premier ajustement de 297 133 barils au profit de l'association (60 169 barils pour MPN), a été obtenu fin juin 2012 au titre de ventes d'huile précédant l'installation de l'unité de comptage définitive, à savoir le 1er novembre 2011. Cet ajustement est intégré au total des droits à enlèvement reconnus au premier semestre 2012, soit 5 328 516 barils à 100%. Au cours du mois d'avril 2012, la production d'huile a été interrompue sur une durée de 12 jours comprenant 10 jours consacrés à des opérations de maintenance sur la partie de l'oléoduc appartenant à SPDC et 2 jours de remise en route. L'opérateur Seplat a utilisé cette période pour procéder à des interventions sur son propre système d'évacuation, afin d'en améliorer la performance opérationnelle. La production a repris à un niveau de 39 000 barils par jour en sortie de puits et s'élève à 41 000 barils par jour à ce jour. Par ailleurs, la production retenue sur les champs des OML 4, 38 et 41 a continué de croître de façon substantielle. Elle est ainsi de 29 278 barils par jour en moyenne pour le premier semestre 2012 contre 24 515 barils par jour sur la même période de 2011, soit une progression de 20%.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté les dispositions permettant la mise en oeuvre des mesures restrictives adoptées contre le programme nucléaire iranien, dont l'embargo pétrolier. L'AIE considère que jusqu'à un million de barils de pétrole pourraient être perdus à la suite de cet embargo. L'Iran a menacé la communauté internationale de répercussions sur le détroit d'Ormuz, alors qu'environ un tiers du trafic pétrolier mondial y transite. Selon le FMI, l'arrêt des exportations de l'Iran pourrait provoquer une hausse du prix du pétrole d'environ 20% à 30%, le temps que les pays importateurs trouvent d'autres sources d'approvisionnement. L'Arabie saoudite s'est dite d'ores et déjà prête à augmenter sa production de pétrole de 25% si cela était nécessaire. L'AIE ne prévoit pas de perturbation sur le marché mondial du pétrole et ne juge pas nécessaire de puiser pour le moment dans les réserves stratégiques. En juin dernier, cette organisation avait remis sur le marché soixante millions de barils issus des réserves stratégiques, afin d'apaiser les tensions sur le marché pétrolier liées à la crise en Libye. FTB/ACT/