SQLI prévoit un taux de marge opérationnelle stable au S1

10/08/2012 - 09:07 - Option Finance

(AOF) - SQLI, groupe français spécialisé dans les NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication) a réalisé, au premier semestre 2012, un chiffre d'affaires consolidé de 81,3 millions d'euros contre 85,1 millions au cours de la même période de l'exercice 2011. A données comparables, le chiffre d'affaires semestriel s'inscrit en repli de l'ordre de 1 million d'euros. Les variations de périmètre (rationalisation des implantations commerciales au Maroc et au Benelux, cession de SQLI Méditerranée, fermeture des bureaux au Canada et intégration de Wax Interactive !) ont eu un impact sur les facturations de l'ordre de -2 millions d'euros. Grâce à la diminution des charges opérationnelles courantes (recours accru à l'Offshore et optimisation des coûts de structure), SQLI a compensé le recul du chiffre d'affaires. Le groupe anticipe ainsi, pour le premier semestre 2012, un taux de marge opérationnelle courante stable par rapport à celui atteint à fin juin 2011 (4,1%).

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/