ECONOCOM veut annuler 7,6% de ses actions et diviser son nominal

10/08/2012 - 09:58 - Option Finance

(AOF) - Le Conseil d'administration d'Econocom a décidé de convoquer une Assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la société en date du 14 septembre 2012 afin qu'elle se prononce sur l'annulation de 2.000.000 d'actions propres (7,6% du capital) et sur la division par quatre du nominal des actions. Si l'Assemblée générale des actionnaires approuve la proposition du Conseil d'administration de procéder à l'annulation de 2.000.000 d'actions propres, le capital du gestionnaire des infrastructures informatiques et télécoms des entreprises sera composé de 24.172.897 actions au lieu de 26.172.897 actions précédemment. Si l'Assemblée des actionnaires approuve ensuite la proposition du Conseil d'administration de procéder à la division par quatre des actions de la société, le capital de la société sera représenté par 96.691.588 actions à compter du 15 septembre.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/