(AOF) - Après s'être stabilisés à proximité de l'équilibre ce matin, les marchés européens ont définitivement pris le chemin de la baisse dans le sillage de Wall Street. Une baisse qui s'est déroulée dans de faibles volumes. Les volumes échangés à Paris n'ont cessé de décroître ces derniers jours. L'indice CAC 40 a limité ses pertes grâces aux valeurs financières et des télécoms. Les technologiques étaient en revanche à la peine. L'indice CAC 40 a clôturé en baisse de 0,27% à 3426,41 points tandis que le Footsie Eurotop 100 a perdu 0,39% à 2267,34 points. En hausse ce matin, E.ON a finalement perdu 1,1% à 17,61 euros à la Bourse de Francfort, après la publication de résultats semestriels définitifs en ligne avec les chiffres préliminaires diffusés le 7 août dernier. Le groupe allemand de services aux collectivités a réalisé un résultat net de 3,3 milliards d'euros au premier semestre, contre 948 millions enregistrés un an plus tôt, soit trois fois plus. L'Ebitda est ressorti en hausse de 56% à 6,71 milliards d'euros pour un chiffre d'affaires de 65,4 milliards d'euros, en hausse de 23%. A Paris, Technicolor a cédé 3,82% à 1,763 euro après avoir annoncé le succès de sa deuxième augmentation de capital. Ces deux opérations auront permis au spécialiste des technologies de l'image de lever un montant brut de 191,1 millions d'euros. A l'issue de ces deux augmentations de capital, le fonds d'investissement Vector Capital est désormais le premier actionnaire du groupe Français, avec une participation de 20,87%. Théoriquement, Vector pouvait détenir entre 18% et 29,94% du capital de Technicolor à l'issue de ces deux transactions. Archos a chuté de 10,46% à 3,51 euros. Le spécialiste des tablettes multimédias a annoncé une perte nette de 21,9 millions d'euros au premier semestre 2012, à comparer avec un bénéfice de 1,7 million d'euros, un an plus tôt. Le groupe explique la faiblesse de son activité par l'attentisme du marché avant la sortie du nouvel iPad lancé courant mars impactant plus particulièrement la zone Etats-Unis. De plus, l'impact du déstockage de produits concurrents à des niveaux de prix très faibles a eu un impact négatif sur le groupe au premier semestre tout comme le contexte économique en tension.
La France a enregistré un déficit des paiements courants de 4,9 milliards d'euros en juin, après 4 milliards d'euros en mai, a annoncé la Banque de France. A la clôture, l'euro rebondit face au dollar à 1,2344.
Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses). Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement. FTB/MAF/5