INGENICO : contrat dans les cartes sans contact en Russie

22/08/2012 - 08:12 - Option Finance

(AOF) - Ingenico a annoncé que la chaîne russe de grande distribution " Sedmoy Continent " (Le Septième Continent) était désormais en mesure d'accepter les cartes VISA payWave grâce à ses terminaux Ingenico. Le premier supermarché à accepter les paiements sans contact payWave en Russie était le magasin amiral " Le Septième Continent " de Lubyanka, à Moscou. D'ici septembre 2012, l'ensemble du réseau, qui compte 156 magasins, sera en mesure d'accepter les paiements sans contact VISA payWave. Le spécialiste des transactions sécurisées a souligné que la technologie sans contact Visa payWave permettait de réduire de manière considérable le temps d'attente aux caisses, par comparaison aux paiements en espèces ou par carte à piste magnétique. Le client n'a pas besoin de présenter sa carte au caissier et pour une somme inférieure à 1 000 roubles (environ 25 euros), les transactions ne nécessitent pas d'authentification, c'est-à-dire pas de saisie du code PIN ni de signature du porteur de la carte. Ce projet a été mis en oeuvre en partenariat avec VTB Bank avec un soutien technique - dont la certification du système de paiement, l'intégration de la solution ECR et les essais - de " MultiCarta ", une société de traitement des paiements du groupe VTB.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Le groupe affiche depuis plusieurs années une croissance à deux chiffres, équilibrée entre croissances interne et externe ; - La part de l'activité Services devrait passer de 20% du CA en 2009 à plus de 40% en 2013. Cela devrait s'accompagner d'une revalorisation en Bourse ; - La poursuite de la migration vers la nouvelle norme de carte à puce EMV (Europay MasterCard Visa), avec notamment l'adoption en cours aux Etats-Unis, mais aussi la forte croissance de secteurs en devenir, comme le commerce mobile sécurisé et l'identité électronique, ainsi que l'équipement rapide des pays émergents, soutiennent la croissance du groupe ; - Les pays émergents représentent 43% des ventes. La croissance y est soutenue par la bancarisation des classes moyennes et la volonté des Etats de mieux collecter les taxes. Le groupe est notamment très bien positionné en Chine ; - Le groupe bénéficie d'une forte capacité d'innovation ; - La situation financière est saine.

Les points faibles de la valeur

- La solidité du business model d'Ingenico est déjà correctement valorisée en Bourse selon les analystes. Cela laisse peu de place aux déceptions ; - La visibilité reste faible en Europe ; - Les synergies attendues de l'acquisition d'Easycash dans les services de paiement ne sont pas encore chiffrées ; - A terme, les opérateurs télécoms, qui souhaitent faire du téléphone portable un moyen de paiement, pourraient représenter une menace pour le groupe.

Comment suivre la valeur

- Si le marché américain est porteur dans le domaine des terminaux de paiement, l'exposition du groupe à cette zone lui confère une sensibilité au dollar ; - Le groupe se dit prêt à réaliser de nouvelles opérations de croissance externe ; - Le capital pourrait évoluer comme l'a démontré la spéculation de décembre 2010.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/