(AOF) - APRR, quatrième groupe autoroutier européen, a réalisé un résultat net de 188 millions d'euros au premier semestre 2012, en hausse de 6,4%. L'Ebitda a progressé de 3,3% sur la période et représente 694 millions d'euros, soit 70,6 % du chiffre d'affaires hors construction, contre 69% au premier semestre 2011. Le résultat opérationnel courant s'élève à 496 millions d'euros, en hausse de 7,3 % grâce notamment à une baisse des charges d'exploitation. Le chiffre d'affaires consolidé d'APRR hors Construction s'est établi, quant à lui, à 983,1 millions d'euros, soit une hausse de 1%. Le chiffre d'affaires Péage, représentant 96,7 % du chiffre d'affaires hors Construction, a progressé de 0,5%. Les autres recettes (installations commerciales, télécoms et autres) ont augmenté de 16,4%. Le trafic, mesuré en nombre de kilomètres parcourus, est en baisse de 1,6%. Le trafic véhicules légers, pénalisé notamment par des conditions météorologiques défavorables, est en recul de 1,1% tandis que le trafic poids lourds continue de subir les effets du ralentissement de l'activité économique et baisse de 3,8%. A propos de ses perspectives, le groupe dit avoir " intensifié ses efforts de maîtrise des charges de fonctionnement ", ce qui devrait permettre à la marge d'Ebitda de progresser par rapport à l'année 2011 malgré le contexte économique défavorable. Le groupe se dit préparé à une " évolution limitée du chiffre d'affaires ".
Services aux collectivités
Trois consortiums, menés par EDF, GDF Suez et l'Espagnol Iberdrola, se lancent dans l'aventure française de l'éolien en mer. Ils ont déposé leurs propositions auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cinq champs sont concernés : Saint-Nazaire, Fécamp, Le Tréport, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. Associé au Danois Dong et à Alstom, EDF est candidat à quatre de ces champs. Autour de GDF Suez, Vinci et l'Allemand E.ON se sont portés candidats avec Areva sur les trois parcs normands (Fécamp, Le Tréport et Courseulles-sur-Mer), et avec Siemens sur celui de Saint-Brieuc. Quant à Iberdrola, associé à Eole-RES, Neoen Marine, Technip et Areva, il s'est porté candidat sur les zones de Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Le gouvernement français doit révéler les résultats de son premier appel d'offres début avril. Les exploitants devront acquitter une taxe (fonction de leur chiffre d'affaires), dont la moitié sera versée au profit de la préservation du littoral, 35% sera consacré au développement d'une pêche durable et 15% aux autres activités maritimes. FTB/ACT/