(AOF) - Devoteam a essuyé une perte nette (part du groupe) de 2,4 millions d'euros au premier semestre, à comparer avec un bénéfice de 6,9 millions d'euros, un an plus tôt à la même époque. La marge d'exploitation du groupe de conseil en technologies de l'information et de la communication a atteint 7,2 millions d'euros, contre 13 millions d'euros au premier semestre 2011. Elle a représenté 2,7% d'un chiffre d'affaires en recul de 2,3% à 262,3 millions d'euros. Elle en représentait 4,9% un an plus tôt à la même époque. Devoteam a maintenu ses objectifs annuels annoncés lors de la présentation du 3 juillet dernier d'un chiffre d'affaires 2012 en légère décroissance entre 515 et 520 millions d'euros et d'une marge d'exploitation d'environ 4% du chiffre d'affaires. Le groupe a précisé que les premières initiatives du plan stratégique Eagle visant à améliorer son efficacité opérationnelle étaient encourageantes. Ce plan pour objectif de ramener le taux de croissance et de marge d'exploitation du groupe dans le haut de fourchette des acteurs du secteur, soit environ 10% chacun à horizon 2015. Dans ce cadre, afin de permettre un pilotage plus serré, Devoteam fait évoluer son modèle organisationnel et forme cinq " régions " autour des entités sur lesquelles est déployée la transformation. Ces régions ont été définies sur la base de critères d'équilibre en termes de volume de chiffre d'affaires, de complémentarité des offres et de proximité géographique et linguistique. Chacune sera dirigée par un Vice-Président qui siègera à compter du mois de septembre au Comité Exécutif, aux côtés des membres du Directoire et co-fondateurs, Stanislas et Godefroy de Bentzmann, du Directeur Financier et du Directeur Corporate Finance & Venture.
Informatique - SSII
Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/