(AOF) - Le groupe Lanson-BCC a enregistré pour le premier semestre 2012 un chiffre d'affaires consolidé de 93 millions d'euros, en repli de 14,7%. La maison de champagne a tenu à rappeler que le premier semestre 2011 avait été particulièrement dynamique. En faisant abstraction de la filiale de courtage CGV, dont l'activité est traditionnellement fluctuante, le chiffre d'affaires consolidé du groupe s'est élevé à 90,9 millions d'euros contre 99,3 millions d'euros (-8,5%). La bonne tenue des ventes au second trimestre a permis de reprendre une partie du retard enregistré durant le 1er trimestre. Dans un marché global des vins de Champagne (source CIVC) qui ressort pour le premier semestre 2012 en baisse de 6,6 % en volume, ceux de Lanson-BCC ont diminué de 11,3%, mais principalement ceux les moins valorisés. La poursuite d'un développement centré sur le renforcement des positionnements des Maisons, dans le fil de la stratégie de valeur appliquée depuis plusieurs années, génère un effet prix / mix favorable (+ 4,6 %). Cette évolution permet de limiter l'effet volume négatif et d'assurer au 30 juin 2012 un résultat net consolidé nettement positif. Néanmoins, comme chaque année, la maison de champagne tient à rappeler qu'avec environ un tiers des ventes réalisées au cours du premier semestre mais la moitié des charges fixes, la rentabilité au 30 juin ne peut pas être représentative de celle de l'ensemble de l'exercice.
Agroalimentaire
Le marché des "alicaments", ces aliments qui soignent, est un enjeu crucial. Il constitue encore un marché de niche, avec des ventes mondiales limitées à 6,8 MdEUR. Toutefois, ces ventes devraient être supérieures à 8 MdEUR dès 2013. D'après le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger, le secteur est dominé par un géant de la pharmacie, l'Américain Abbott, avec 21% de parts de marché. Il se situe juste devant Nestlé (20%) et Nutricia (20%). Nestlé vient de se doter d'un institut de recherche dédié aux seuls alicaments, avec un budget de 415 MEUR. Son concurrent, PepsiCo, a inauguré en 2010 un institut de recherche sur la nutrition. Quant à Danone, il a racheté le spécialiste néerlandais de l'alimentation clinique Nutricia, le Britannique Complan et l'Américain Medical Nutrition. Les géants de l'agroalimentaire ne sont pas les seuls à être actifs sur ce créneau. Le laboratoire Pfizer a repris le fabricant danois de vitamines Ferrosan. Sanofi a acquis il y a trois ans le leader français des compléments alimentaires, Oenobiol. L'Institut Mérieux a, lui, ouvert une filiale baptisée "Mérieux NutriSciences". FTB/ACT/