MERSEN : résultat net en repli de 30,4% au premier semestre

30/08/2012 - 18:43 - Option Finance

(AOF) - Mersen a réalisé au premier semestre 2012, un résultat net de 22,9 millions d'euros, en repli de 30,4%. L'Ebitda s'élève à 64,2 millions d'euros, soit 15% du chiffre d'affaires, en repli de 12%. Cette moindre marge s'explique par un niveau d'activité en repli et par un mix-produit défavorable, ces deux effets étant toutefois compensés par un plan de productivité et de maîtrise des coûts fixes de 8 millions d'euros au global. Le résultat opérationnel courant du groupe a atteint 44,4 millions d'euros. La marge opérationnelle courante a baissé de 2,5 points sur un an, à 10,4%, non loin de l'objectif de 10,5% affiché par Mersen. Le chiffre d'affaires consolidé du groupe s'établit à 427,1 millions d'euros. Il est en hausse de 1,8 % à données publiées en tenant compte de l'impact positif de l'intégration d'Eldre et d'un effet de change favorable. A périmètre et changes constants, il est en repli de 6%. Hors ventes à la filière solaire, la croissance est de 2%, avec une activité soutenue en Amérique du Nord (+7%) et en Asie (+15%). A propos de ses perspectives, le spécialiste des solutions en graphite et des composants électriques a déclaré s'attendre à une amélioration de l'environnement économique sur ses marchés à partir de 2013 après un premier semestre affecté par la crise en Europe et un déstockage dans le solaire en Chine. Pour la deuxième partie de l'année 2012, l'environnement économique ne devrait pas être plus favorable pour l'activité du groupe. Au-delà de 2012, la tendance devrait être plus favorable sur le solaire mais également sur le marché de l'électronique ainsi que sur le marché de la chimie.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Certains analystes sont plutôt confiants sur les perspectives des biens d'équipement et prévoient une hausse des résultats cette année. Ils se basent sur la forte demande dans les mines, le pétrole et le gaz. Même si les résultats du quatrième trimestre 2011 ont reculé, et que les perspectives du début d'année 2012 ne sont pas exceptionnelles, les entreprises ne redoutent pas de déclin. Une croissance, certes modeste, est envisagée cette année par les analystes, de l'ordre de 2%. Les marges devraient rester globalement stables par rapport à 2011. Les estimations sont bonnes pour Schneider et Alstom. Les avis sont plus partagés concernant Legrand, car le groupe pourrait être pénalisé par sa forte exposition à l'Europe (49% de ses revenus). Les besoins en infrastructures dans les transports (notamment dans les aéroports et les grands axes ferroviaires) sont immenses à travers le monde. Selon une étude réalisée par l'OCDE, les investissements nécessaires pour répondre à la demande d'ici à 2030 s'élèveraient à environ 53 000 MdUSD. FTB/ACT/