Analyse clôture AOF France / Europe - Le CAC 40 a perdu 0,59% cette semaine

31/08/2012 - 17:54 - Option Finance

(AOF) - Les marchés européens ont fini la semaine sur une note positive, rassurés par le discours du président de la Fed. Ben Bernanke s'est dit prêt à prendre nouvelles dispositions afin de promouvoir une reprise économique plus vigoureuse et à améliorer la situation du marché du travail. Sur le plan des valeurs, Iliad a bénéficié de ses résultats meilleurs que prévu et Essilor a fait l'objet de prises de bénéfices. L'indice CAC 40 a clôturé sur un gain de 1% à 3413,07 points, mais a perdu 0,59% cette semaine. Le Footsie Eurotop 100 a terminé vendredi sur un gain de 0,42% à 2 235,65 points. Munich Re a progressé de 1,47% à 117,70 euros sur le Dax allemand, des rumeurs en provenance de la presse italienne évoquant un possible intérêt pour la division américaine de l'assureur italien Generali. Un article du quotidien italien Il Messaggero indique en effet, que Generali serait sur le point de recevoir des marques d'intérêts pour deux divisions qu'il a mises en vente à savoir Generali USA Life Reassurance et BSI SA, la banque suisse spécialisée dans la gestion de patrimoine. A Paris, Iliad (+4,43% à 126 euros) a inscrit un nouveau plus haut historique à 127,75 euros après avoir présenté des résultats semestriels meilleurs que prévu. La bonne surprise provient des pertes bien inférieures aux attentes dans le mobile. Selon certains analystes, cette bonne performance de Free Mobile lève les craintes concernant sa rentabilité future. Iliad comptait 3,6 millions de clients dans le mobile au 30 juin, soit 5,4% du parc français. Une part que l'opérateur télécoms a l'intention de faire passer à 15% à moyen terme et 25% à long terme. En revanche, Aéroports de Paris (-2,51% à 63,01 euros) a signé la plus forte baisse du SBF 120, pénalisé par des résultats semestriels décevants. Le chiffre d'affaires est ressorti conforme aux attentes à 1,267 milliard (contre 1,269 milliard attendu par Bloomberg) en hausse de 4,1% mais l'Ebitda, quasi stable au premier semestre, est un peu inférieur aux attentes : il ressort à 464 millions, environ 5% en dessous des attentes. Le résultat net a reculé de 18% à 147 millions, 8% en dessous des 160 millions attendus par le consensus Bloomberg.

Les chiffres macroéconomiques

Selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, le taux d'inflation annuel de la zone euro s'établirait à 2,6% en août 2012. En juillet, le taux était de 2,4%. Dans la zone euro, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s'est élevé à 11,3% en juillet 2012, stable par rapport à juin. Il était de 10,1% en juillet 2011. Dans l'Union européenne, le taux de chômage s'est établi à 10,4% en juillet 2012, stable également comparé au mois de juin. Il était de 9,6% en juillet 2011. Aux Etats-Unis, les commandes à l'industrie ont progressé de 2,8% en juillet. Les économistes visaient une hausse de 1,9% après un recul de 0,5% en juin. La hausse de juillet constitue la plus importante depuis juillet 2011. L'indice PMI de la région de Chicago s'est établi à 53 au mois d'août. Les économistes visaient 53,8 après 53,7 au mois de juillet. L'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan pour le mois d'août a été revu à la hausse, passant de 73,6 à 74,3 en version définitive. Les économistes tablaient sur une confirmation du chiffre de 73,6. A la clôture, l'euro est en hausse face au billet vert à 1,2586.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Agrégats monétaires : On désigne ainsi la somme de la monnaie en circulation et des encours de certaines exigibilités des institutions financières. Ces agrégats vont, du plus restreint au plus large, de M1 (agrégat ne comprenant que les montants les plus immédiatement exigibles comme les sommes placées sur les comptes courants) à M3 (agrégat qui comptabilise la monnaie en circulation, les dépôts à vue, les dépôts à terme d'une durée inférieure à deux ans ou remboursables avec un préavis inférieur à trois mois, les parts d'OPCVM monétaires, les instruments du marché monétaire et les titres de créance d'une durée initiale inférieure à deux ans). L'évolution de cet agrégat constitue une mesure de l'inflation. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5