OSIATIS : légère hausse de la rentabilité au premier semestre

04/09/2012 - 09:00 - Option Finance

(AOF) - Osiatis a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 5 millions d'euros, en repli de 6%, et une marge opérationnelle de 10,4 millions d'euros, en hausse de 8,3%. Elle a représenté 7,1% du chiffre d'affaires, à comparer avec 7% au premier semestre 2011. Elle a été soutenue par la progression de 70 points de base à 7,2% de la marge opérationnelle de l'activité Infrastructures en France. Cette dernière a bénéficié d'un bon taux d'activité, d'un effet volume et de la montée en puissance des centres de service. Le chiffre d'affaires a atteint 145,6 millions d'euros, en croissance de 6,3%, dont 5,2% organique. La croissance du groupe a été soutenue en particulier dans les services aux infrastructures en France (+7,9%) grâce au gain de nouveaux contrats chez des grands clients. A propos de ses perspectives, Osiatis a déclaré demeurer confiant dans la réalisation des objectifs qu'il s'est fixé pour 2012 : une croissance supérieure au marché de l'infogérance d'infrastructure et une amélioration de la marge opérationnelle.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/