INGENICO participe au lancement du NFC en République tchèque

11/09/2012 - 08:16 - Option Finance

(AOF) - Ingenico a annoncé aujourd'hui avoir été choisi comme fournisseur de terminaux de paiement pour le lancement du paiement mobile NFC en République tchèque. Ce lancement s'effectue en partenariat avec Telef[-94]¢nica, Visa Europe, Komerčn[-95]¡ Banka et Samsung. Le groupe Telef[-94]¢nica, qui opère dans le pays sous le nom d'O2, propose à ses clients la possibilité d'échanger leur ancienne carte SIM pour une carte SIM NFC, avec un crédit de communication pré chargé de 250 couronnes tchèques (environ 10 euros). Ils peuvent ainsi tester immédiatement les paiements mobiles dans les magasins O2, ou dans tout point de vente équipé de terminaux de paiement sans contact. Pour ce projet, le spécialiste des transactions sécurisées a fourni ses terminaux de paiement sans contact iWL 220, qui permettent aux clients de payer avec leur téléphone mobile chez les commerçants équipés. Cette nouvelle expérience fait suite au succès enregistré par le pilote lancé dans le pays fin 2011, en partenariat avec les hypermarchés Globus. Pour Telef[-94]¢nica, ce pilote constitue le déploiement officiel du paiement mobile en République tchèque. " La technologie sans contact répond à la demande croissante des usagers finaux, en offrant une plus grande simplicité d'usage, pour des paiements intuitifs et sécurisés ", souligne la société. Les experts d'O2, présents dans les 120 magasins de la société en République tchèque, ont suivi une formation spéciale pour familiariser les clients aux nouvelles technologies.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Le groupe affiche depuis plusieurs années une croissance à deux chiffres, équilibrée entre croissances interne et externe ; - La part de l'activité Services devrait passer de 20% du CA en 2009 à plus de 40% en 2013. Cela devrait s'accompagner d'une revalorisation en Bourse ; - La poursuite de la migration vers la nouvelle norme de carte à puce EMV (Europay MasterCard Visa), avec notamment l'adoption en cours aux Etats-Unis, mais aussi la forte croissance de secteurs en devenir, comme le commerce mobile sécurisé et l'identité électronique, ainsi que l'équipement rapide des pays émergents, soutiennent la croissance du groupe ; - Les pays émergents représentent 43% des ventes. La croissance y est soutenue par la bancarisation des classes moyennes et la volonté des Etats de mieux collecter les taxes. Le groupe est notamment très bien positionné en Chine ; - Le groupe bénéficie d'une forte capacité d'innovation ; - La situation financière est saine.

Les points faibles de la valeur

- La solidité du business model d'Ingenico est déjà correctement valorisée en Bourse selon les analystes. Cela laisse peu de place aux déceptions ; - La visibilité reste faible en Europe ; - Les synergies attendues de l'acquisition d'Easycash dans les services de paiement ne sont pas encore chiffrées ; - A terme, les opérateurs télécoms, qui souhaitent faire du téléphone portable un moyen de paiement, pourraient représenter une menace pour le groupe.

Comment suivre la valeur

- Si le marché américain est porteur dans le domaine des terminaux de paiement, l'exposition du groupe à cette zone lui confère une sensibilité au dollar ; - Le groupe se dit prêt à réaliser de nouvelles opérations de croissance externe ; - Le capital pourrait évoluer comme l'a démontré la spéculation de décembre 2010.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/