(AOF) - Les marchés européens ont réduit leurs gains en fin de journée après avoir touché un plus haut en séance après la décision de la cour constitutionnelle allemande de valider le mécanisme européen de stabilité (MES) et le pacte budgétaire. Cette décision a bénéficié en priorité aux valeurs cycliques car la crise de la zone euro explique pour une large part le ralentissement de la croissance économique mondiale. En revanche, les secteurs du luxe et de l'aéronautique ont été attaqués. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,18% à 3543,79 points et l'Eurostoxx 50 a gagné 0,28% à 2564,80 points. Kingfisher a progressé de 1,25% à 275,70 pence dans le sillage de la Bourse de Londres. Le groupe britannique de magasins de bricolage a pourtant dévoilé ce matin des résultats semestriels inférieurs aux attentes en raison d'un été pluvieux et des taux de changes défavorables. Autre point négatif, le propriétaire en France des enseignes Castorama et Brico Dépôt a prévenu que la situation n'allait pas s'améliorer prochainement compte tenu de la faiblesse des perspectives économiques au Royaume-Uni et en France, ses deux principaux marchés. Après la publication des résultats semestriels de son homologue Medica hier, les analystes étaient confiants dans l'annonce ce matin des résultats d'Orpea. Le titre qui a grimpé de près de 1,6% mardi, a poursuivi sa hausse aujourd'hui gagnant 3,03% à 30,91 euros. Le spécialiste des maisons de retraite a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 50,7 millions d'euros, en hausse de 25,8%, et un Ebitdar (Ebitda avant loyers) de 174,60 millions d'euros, en augmentation de 16,4%. La prochaine sortie de Crédit Agricole de la Grèce avec la vente d'Emporiki pousse les analystes à regarder la banque française avec plus d'optimisme. En bourse, déjà soutenue par la décision positive des juges allemands sur le Mécanisme européen de stabilité (MES), l'action Crédit Agricole gagne 5,78% à 5,89 euros. Après Natixis fin août et Morgan Stanley la semaine dernière, Credit Suisse est le dernier intermédiaire en date à relevé son opinion sur la banque française. Il est devenu neutre sur la valeur alors qu'il affichait une opinion sous-performance auparavant pour un objectif de cours porté de 4,20 euros à 6 euros.
L'inflation est repartie à la hausse en août en France, les prix à la consommation augmentant de 0,7% sur un mois, après un repli de 0,4% en juillet, et de 2,1% sur un an, a annoncé mercredi l'Insee. Le déficit des transactions courantes de la France s'est nettement réduit en juillet, revenant à 2,5 milliards d'euros contre 4,8 milliards d'euros le mois précédent, a annoncé la Banque de France. La production industrielle dans la zone euro a rebondi de 0,6% en juillet par rapport à juin, mais a diminué de 2,3% par rapport à l'année dernière en raison de la baisse des biens de consommation a annoncé Eurostat dans un communiqué. Les chiffres du mois de juin ont été confirmés à -0,6% sur un mois et à -2,1% sur un an. A la clôture, l'euro grimpait de 0,42% à 1,2904 dollar. FTB/MAF/5