AUSY : recul de la rentabilité opérationnelle au premier semestre

13/09/2012 - 08:58 - Option Finance

(AOF) - Ausy a enregistré au premier semestre un résultat net part du groupe de 6,2 millions d'euros, en repli de 22,5%. Le groupe de conseil en hautes technologies a expliqué que le crédit impôt recherche relatif à l'exercice 2010 (2,9 millions d'euros) était comptabilité ce semestre, à comparer au produit enregistré au premier semestre 2011 (5,3 millions d'euros relatifs aux exercices 2008 et 2009). Le résultat opérationnel courant est ressorti à 9,4 millions d'euros (5,9% des ventes) contre 8,9 millions d'euros au 30 juin 2011 (6,4%). " Cette bonne résistance est directement liée à la très nette amélioration de la rentabilité en France qui atteint 7,4% du chiffre d'affaires contre 6,5% en 2011 ", a expliqué Ausy. Cette appréciation confirme, selon Ausy, le bien fondé des actions mises en oeuvre afin d'amener les acquisitions réalisées en 2011 aux niveaux de performance du groupe. Le chiffre d'affaires au 30 juin, déjà publié le 30 juillet 2012, s'établit à 159,1 millions d'euros en hausse de 14,2%. Pour la seconde partie de l'exercice, malgré la prudence imposée par le contexte économique général, Ausy est confiant en sa capacité à continuer à améliorer la rentabilité des sociétés acquises. La fin de l'exercice 2012 marquera par ailleurs le terme de la première étape du plan Avenir, qui aura permis au groupe de doubler de taille en trois ans pour franchir le cap des 300 millions d'euros de chiffre d'affaires. Le groupe de conseil en hautes technologies se projette d'ores et déjà dans une nouvelle étape de développement qui sera dévoilée dès mars 2013.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/