RECYLEX va suspendre la cotation du cours mercredi 19 septembre

14/09/2012 - 18:21 - Option Finance

(AOF) - Recylex a demandé la suspension du cours de Bourse le mercredi 19 septembre 2012, dans l'attente de la diffusion d'un communiqué concernant le délibéré de la Cour d'Appel de Douai fixé le 19 septembre 2012 dans le cadre de l'action en comblement de passif initiée par les liquidateurs judiciaires de Metaleurop Nord. En effet, en 2010, la Cour de Cassation a rendu une décision en défaveur du groupe, confirmant les décisions du conseil des Prud'hommes jugeant Recylex coemployeur des anciens salariés cadres de Metaleurop Nord. Les modalités de reprise de cotation de l'action Recylex seront précisées dans le prochain communiqué de la société.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Standard & Poor's : Standard & Poor's est sans doute la plus connue des agences de notation financière (ou "credit rating"). Une agence de notation attribue, selon des critères et une classification qui lui sont propres, une note traduisant son opinion sur la capacité d'un émetteur à remplir ses obligations financières, (donc à ne pas se trouver en situation de défaut de paiement) et à rembourser ses dettes en temps et en heure. En tant que mesure du niveau du risque de crédit, la note influe sur le niveau du taux d'intérêt proposé à l'entreprise notée. En d'autres termes, plus la note d'un émetteur est mauvaise, plus il lui coûtera cher d'emprunter car il lui sera difficile d'intéresser les investisseurs. L'échelle des notes de Standard & Poor's se décline comme suit : - La catégorie investissement regroupe les notes AAA, AA+, AA, AA-, A+, A, A-, BBB+, BBB, BBB- (notes à long terme, durée initiale de la dette émise supérieure à un an) et A-1+, A-1, A-2, A-3 (notes à court terme, durée initiale de la dette émise inférieure à un an). Cette catégorie est censée refléter une qualité de crédit solide. Si AAA est la note la plus forte, même un A offre une espérance de parcours sans incident, avec une forte probabilité pour que la dette soit remboursée à temps même si l'environnement économique ou la société elle-même rencontrent quelques turbulences. Au niveau BBB, la capacité de la société à payer ses intérêts et capital est encore suffisante bien qu' à ce niveau là de note des conditions économiques défavorables ou une modification des circonstances sont davantage susceptibles d'affecter l'aptitude au service normal de la dette. - La catégorie spéculative regroupe les notes BB+, BB, BB-, B+, B, B-, CCC+, CCC, CCC- (à long terme) et B, C (à court terme). Cette catégorie suppose des risques sérieux d'incidents de paiement, qui deviennent extrêmement sérieux pour les CCC (on parle alors de " junk bond ", ou obligation pourrie). En cas de défaut imminent ou avéré sont appliquées les notes CC et D à long terme, D à court terme. Les notes long terme de Standard & Poor's sont assorties, d'une perspective " stable ", " positive " ou " négative ". Cette indication a pour but d'indiquer le sens vers lequel les notes sont susceptibles d'évoluer à moyen terme, sans qu'il s'agisse en l'occurrence d'une certitude. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Métaux

Le secteur des mines pourrait vivre la plus grosse fusion de son histoire, avec le rachat annoncé du minier Xstrata par le géant du négoce des matières premières, Glencore. Cette opération de 80 MdUSD souligne qu'une nouvelle ère s'ouvre pour le secteur : maintenant que les géants de l'extraction sont nés (comme BHP Billiton et Rio Tinto), après des acquisitions spectaculaires, les acteurs cherchent à maîtriser l'ensemble du cycle des matières premières (de l'extraction au négoce), en adoptant une stratégie d'intégration verticale. Selon une étude menée par Ernst & Young, l'année 2012 devrait être marquée par une vague de fusions-acquisitions dans les mines, en ligne avec 2011. Dans un environnement incertain, mais bénéficiant de bilans assainis et d'une forte demande en matières premières en provenance d'Asie, les entreprises souhaitent se développer par croissance externe. L'an passé, la valeur des opérations de consolidation a bondi de 43%, à 162 MdUSD, selon Ernst & Young. FTB/ACT/