PLASTIC OMNIUM : nouveau directeur financier

17/09/2012 - 13:05 - Option Finance

(AOF) - Plastic Omnium a annoncé la nomination de Rodolphe Lapillonne comme directeur financier du groupe et membre du comité de direction. [-74]¶gé de 53 ans, ce diplômé de l'Essec était jusqu'à présent directeur général de la division Plastic Omnium Environnement. Après une carrière dans l'audit puis chez un équipementier automobile et un groupe de packaging, Rodolphe Lapillonne est entré chez Plastic Omnium en 2001, en prenant la direction financière de la division Plastic Omnium Auto Extérieur jusqu'à sa nomination comme Directeur général de Plastic Omnium Environnement en 2008.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Plastic Omnium a toujours fait de l'innovation un axe fort de sa stratégie. La nécessité de réduire les émissions de CO[-3]ý, et donc d'alléger le poids des véhicules, lui ouvre de belles perspectives. Plus globalement, la proportion de plastiques entrant dans la fabrication d'une automobile devrait doubler en dix ans, et atteindre près de 30% en 2018 ; - Porté par les exigences environnementales, Plastic Omnium entend faire jouer à plein les synergies en termes de R&D qui existent avec son second métier : les systèmes de collecte de déchets pour le compte des collectivités locales (bennes, conteneurs, poubelles, etc.) ; - Plastic Omnium continue à cibler ses investissements sur les pays à forte croissance ; - Plastic Omnium est une entreprise familiale considérée comme bien gérée par les analystes.

Les points faibles de la valeur

- Plastic Omnium réalise encore 50% de son chiffre d'affaires en Europe de l'Ouest ; - Le potentiel du titre est jugé plus limité après un rebond spectaculaire sur trois ans ; - Plastic Omnium est pénalisé en cas de hausse du cours des matières premières ; - Bien qu'en hausse, la part du chiffre d'affaires réalisée dans les pays émergents reste faible.

Comment suivre la valeur

- Plastic Omnium est une entreprise familiale : la famille Burelle contrôle 76,2% du capital ; - Le nominal a été divisé par trois à l'issue de l'AG de mai 2011 ; - Le rapport de forces avec les constructeurs, longtemps favorable à ces derniers, s'est rééquilibré alors que les deux tiers de la valeur ajoutée sur une automobile sont produits par les équipementiers. Ceux-ci sont passés du statut de simple fournisseur à celui de partenaire associé de plus en plus en amont dans la conception des véhicules ; - Le nombre d'immatriculations de véhicules neufs est un bon indicateur de la tendance du marché.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Automobile - Equipementiers

Moody's prévoit une année difficile pour les équipementiers automobiles en Europe, avec des volumes de production automobile qui pourraient reculer de 6%. L'agence de notation estime que la plupart des équipementiers devraient subir un recul d'environ 5% de leur chiffre d'affaires en 2012. Elle a donc abaissé de "stable" à "négative" sa perspective du secteur pour les douze à dix-huit prochains mois. Toutefois, Moody's considère que la plupart de ces équipementiers sont mieux armés pour affronter ce ralentissement qu'avant la crise financière. La solidité financière des entreprises les plus diversifiées géographiquement (telles que Michelin ou Continental), qui réalisent 40% ou moins de leurs revenus en Europe, devrait être peu affectée par l'environnement défavorable. En revanche, des groupes comme Faurecia ou Valeo souffriraient davantage. Ces entreprises ont la plus forte exposition aux fabricants en France. C'est dans ce pays que, selon Moody's, la demande diminuera le plus. FTB/ACT/