(AOF) - Heurtey Petrochem a enregistré un résultat net consolidé de 0,6 million d'euros au premier semestre 2012 contre 2,6 millions l'an passé. Le groupe a enregistré 1,4 million de dotations aux amortissements des écarts d'acquisition. Le résultat d'exploitation, avant amortissement des écarts d'évaluation de Prosernat pour 0,3 million d'euros, est ressort à 4 millions d'euros en repli de 21%. Conformément à ce que le groupe avait annoncé le 30 août, le résultat d'exploitation intègre 2 millions d'euros de provisions pour litige non liées à la performance opérationnelle courante de la période. Le chiffre d'affaires d'Heurtey Petrochem s'établit à 163 millions d'euros. A périmètre comparable, l'activité est en retrait de 6%, le volume important de contrats signés à la fin de l'année 2011 ayant peu contribué au chiffre d'affaires du semestre. Le chiffre d'affaires se répartit à 57% dans le raffinage, 22% dans l'hydrogène, 4% dans la pétrochimie et 17% dans le gaz. Il a été réalisé à 30% en Europe/Russie, 30% au Moyen Orient/Afrique, 21% dans les Amériques et 19% en Inde/Asie/Océanie. Heurtey Petrochem a enregistré un niveau élevé de prises de commandes sur la période, 282 millions d'euros, en hausse de 72%. Le carnet de commandes au 30 juin 2012 s'élève à 440 millions, en hausse de 37% par rapport au 31 décembre 2011. Il devrait s'écouler pour 150 à 160 millions d'euros sur l'exercice 2012 et pour 280 à 290 millions en 2013 et au-delà. A propos de ses perspectives, le groupe confirme son objectif de réaliser un chiffre d'affaires en 2012 "dans le haut de la fourchette" de 310 à 340 millions d'euros. Pour le second semestre 2012, le groupe anticipe un effet positif de la montée en puissance des contrats signés dans la période 2011-2012 sur la marge d'exploitation, conduisant à un résultat d'exploitation compris entre 10 et 12 millions sur l'ensemble de l'exercice.
Pétrole et parapétrolier
Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté les dispositions permettant la mise en oeuvre des mesures restrictives adoptées contre le programme nucléaire iranien, dont l'embargo pétrolier. L'AIE considère que jusqu'à un million de barils de pétrole pourraient être perdus à la suite de cet embargo. L'Iran a menacé la communauté internationale de répercussions sur le détroit d'Ormuz, alors qu'environ un tiers du trafic pétrolier mondial y transite. Selon le FMI, l'arrêt des exportations de l'Iran pourrait provoquer une hausse du prix du pétrole d'environ 20% à 30%, le temps que les pays importateurs trouvent d'autres sources d'approvisionnement. L'Arabie saoudite s'est dite d'ores et déjà prête à augmenter sa production de pétrole de 25% si cela était nécessaire. L'AIE ne prévoit pas de perturbation sur le marché mondial du pétrole et ne juge pas nécessaire de puiser pour le moment dans les réserves stratégiques. En juin dernier, cette organisation avait remis sur le marché soixante millions de barils issus des réserves stratégiques, afin d'apaiser les tensions sur le marché pétrolier liées à la crise en Libye. FTB/ACT/