HEURTEY PETROCHEM tourné sur les émergents

18/09/2012 - 15:20 - Option Finance

(AOF) - Heurtey Petrochem, spécialisé dans les prestations d'ingénierie, de construction et d'installation de fours d'hydrocarbures, a confirmé ce jour, dans un point avec la presse, viser un chiffre d'affaires annuel " plutôt proche des 340 millions d'euros que des 310 millions ", selon Gregory Matouskoff, directeur financier. Pour ce faire, le groupe compte saisir " les opportunités de modernisation de la pétrochinimie et celles dans le gaz en Russie, et ce malgré la remise en cause du projet Stockman ", indique Dominique Henri, son PDG. Heurtey s'intéresse également de très près aux marchés d'Amérique du Sud (Brésil tout particulièrement). Le groupe finalise actuellement " d'importants projets tant dans le downstrean (amont) que dans le gaz dans cette région du monde ". Quant au Vieux Continent, la signature récente d'un contrat de 59 millions d'euros prévoyant la fourniture de deux fours d'éthylène pour une usine pétrochimique relance les espoirs du groupe dans cette zone où de nouvelles " opportunités de marché très significatives en Europe du Nord, de l'Est et en Turquie et des opportunités gazières en Mer du Nord existent ". Enfin, le groupe n'envisage pas de croissance externe à court terme tout en indiquant nourrir " un projet d'acquisition dans le domaine du gaz ", segment où Heurtey souhaite se renforcer, compte tenu des opportunités de marchés.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté les dispositions permettant la mise en oeuvre des mesures restrictives adoptées contre le programme nucléaire iranien, dont l'embargo pétrolier. L'AIE considère que jusqu'à un million de barils de pétrole pourraient être perdus à la suite de cet embargo. L'Iran a menacé la communauté internationale de répercussions sur le détroit d'Ormuz, alors qu'environ un tiers du trafic pétrolier mondial y transite. Selon le FMI, l'arrêt des exportations de l'Iran pourrait provoquer une hausse du prix du pétrole d'environ 20% à 30%, le temps que les pays importateurs trouvent d'autres sources d'approvisionnement. L'Arabie saoudite s'est dite d'ores et déjà prête à augmenter sa production de pétrole de 25% si cela était nécessaire. L'AIE ne prévoit pas de perturbation sur le marché mondial du pétrole et ne juge pas nécessaire de puiser pour le moment dans les réserves stratégiques. En juin dernier, cette organisation avait remis sur le marché soixante millions de barils issus des réserves stratégiques, afin d'apaiser les tensions sur le marché pétrolier liées à la crise en Libye. FTB/ACT/