(AOF) - Les Bourses européennes ont terminé en baisse pour la deuxième séance d'affilée, sous l'effet de nouvelles prises de bénéfices. Après l'euphorie liée à la décision de la Fed vendredi dernier, les investisseurs s'inquiètent des atermoiements de Madrid à solliciter l'aide de l'Europe et du FMI. Pourtant, cette demande d'aide est aujourd'hui une condition sine qua non au déclenchement des rachats de dettes souveraines par la BCE, comme évoqué par Mario Draghi le 6 septembre dernier. A la clôture, le CAC 40 a reculé de 1,15% à 3512,69 points tandis que l'Eurotop 100 a cédé 0,07% à 2294,3 points. Le titre du première fabricant mondial de peintures, Akzo Nobel a reculé de 5,52% à 46,155 euros à Amsterdam. Les investisseurs s'inquiètent des conséquences pour le groupe de l'arrêt maladie de son directeur général. Dans un communiqué publié ce matin, la société néerlandaise a annoncé que Ton Buechner se mettait en arrêt maladie pour quelques semaines en raison d'une "fatigue passagère". "Son rétablissement devrait lui permettre de reprendre le travail pendant la première quinzaine d'octobre", a précisé Akzo. Les résultats du troisième trimestre seront publiés le 18 octobre, comme prévu. Le marché attendait mieux de la journée investisseurs organisée par Arkema : en repli de 4,41% à 71,69 euros, Arkema a signé l'une des plus fortes baisses du SBF 120 après la présentation de ses objectifs 2016 et de ses prévisions à l'horizon 2020. Le numéro un français de la chimie a indiqué qu'il tablait pour 2016 sur un chiffre d'affaires de 8 milliards d'euros et une marge d'Ebitda (résultat brut d'exploitation) de 16% tout en maintenant un taux d'endettement inférieur à 40%. Auparavant, le groupe évoquait un Ebitda de 1,25 milliard, soit une marge de 15,6%. TF1 (-3,52% à 7,773 euros) et M6 (-3,35% à 11,83 euros) a également figuré parmi les plus fortes baisses de l'indice SBF 120 alors que la pression sur les tarifs publicitaires à la télévision s'accentue. Reprenant des données de VivaKi, filiale de Publicis, Les Echos explique qu'un indicateur-clé du marché publicitaire, le coût GRP, est reparti à la baisse en 2012 après deux années de rebond.
L'indice ZEW du sentiment des investisseurs allemands sur les perspectives économiques s'améliore en septembre. Ce dernier est ressorti en hausse à -18,2 points après -25,5 points en août. Le consensus Reuters attendait -20 points. L'indice immobilier NAHB, qui mesure la confiance des constructeurs immobiliers, a légèrement progressé à 40 au mois de septembre, au dessus du consensus qui tablait sur 38 et après 37 au mois d'août. Vers 17h30, l'euro cote 1,3059 face au billet vert.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. FTB/MAF/5