GROUPE OPEN : les résultats résistent à la baisse de l'activité

19/09/2012 - 08:47 - Option Finance

(AOF) - Groupe Open a réalisé au premier semestre un résultat net de 1,9 million d'euros, en recul de 9,5%, et un résultat opérationnel courant de 5,6 millions d'euros, en recul de 5%. Il a représenté 4,5% du chiffre d'affaires de la SSII qui a reculé de 6% à 123,5 millions d'euros. Sa rentabilité opérationnelle courante est restée stable sur un an. Elle a expliqué la résistance des résultats par la bonne tenue du taux journalier moyen, des frais de structure en baisse, des frais de restructuration non significatifs et le retour à l'équilibre en Belgique et aux Pays-Bas. En conséquence de la génération de résultat associée à la maîtrise du besoin en fonds de roulement, les flux de trésorerie générés par l'activité sont positifs sur le premier semestre pour la première fois depuis 2009. Ils ont atteint 1,1 million d'euros. Face à des conditions de marché difficiles et à la faible visibilité économique, Groupe Open a mis en oeuvre dés le début de l'année un plan d'actions orienté vers une dynamique commerciale soutenue. La SSII ajoute que son plan d'actions permet de viser un retour à la croissance dès 2013.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/