(AOF) - Les Bourses européennes ont terminé la séance en repli dans le sillage d'indicateurs économiques illustrant le ralentissement de la croissance mondiale. En Chine, l'un des principaux moteurs de la reprise mondiale, l'activité continue de ralentir en septembre selon l'indice PMI d'HSBC. Dans ce contexte, la publication des indices PMI en zone euro et le repli inattendu de l'indice des indicateurs avancés aux Etats-Unis ont renforcé les craintes des investisseurs. Le CAC 40 a terminé en baisse de 0,62% à 3 509,92 points. lL'Eurotop 100 a perdu 0,13% à 2 295,51 points. En hausse de 1,86% à 10,98 euros, Lufthansa a signé la plus forte hausse du Dax 30, soutenu par l'annonce du regroupement, à partir de l'année prochaine, de ses vols domestiques et européens sous une nouvelle marque à bas coûts. La compagnie aérienne allemande suit le chemin tracé par sa rivale Air France. L'objectif est double. D'une part faire face à la concurrence des compagnies low-cost telles que Ryanair ou Easyjet. D'autre part, réduire les coûts dans un environnement marqué par la flambée des prix du kérosène. PSA Peugeot Citroën est bien parti pour franchir une étape majeure de son régime minceur. Le constructeur automobile, qui perd actuellement 200 millions d'euros en cash par mois, a annoncé ce matin démarrage de négociations exclusives avec la société JSC Russian Railways (RZD) en vue de lui céder une participation dans sa filiale de transport et de logistique Gefco. PSA envisage de céder 75% du capital de Gefco à RZD pour 800 millions d'euros. Au préalable, Gefco verserait à PSA un dividende exceptionnel de 100 millions. En Bourse, les investisseurs ont bien accueilli l'annonce de PSA : le titre a gagné jusqu'à 6% en matinée pour atteindre 7,28 euros, un plus haut depuis début juillet. Mais l'avertissement sur résultat lancé en début d'après-midi par l'allemand Daimler a précipité l'ensemble des valeurs du secteur en Europe dans le rouge. PSA a finalement cédé 3,29% à 6,639 euros L'épée de Damoclès qui pesait depuis de longues années sur Recylex ne pèse désormais plus. La Cour d'Appel de Douai a rejeté, hier, la demande des anciens liquidateurs de Metaleurop Nord de condamner Recylex SA au " comblement de passif de sa filiale Metaleurop Nord SAS à hauteur d'un montant de 50 millions d'euros ". Le titre du spécialiste du recyclage du plomb et du polypropylène n'a pas tardé à réagir pour sa reprise de cotation ce matin. Il termine en hausse de 53,13% à 4,9 euros.
Selon les données préliminaires publiées jeudi par Markit Economics, l'indice PMI composite de la zone euro a reculé à 45,9 en septembre, contre 46,3 en août, s'écartant un peu plus du seuil de 50 signalant une expansion de l'activité. Les économistes attendaient 46,6. L'indice PMI du secteur manufacturier a progressé : il ressort à 46 en septembre, contre 45,1 en août et un consensus de 45,5. L'indice PMI des services s'est replié à 46, contre 47,2 le mois précédent et un consensus de 47,5. L'indice des indicateurs avancés du Conference Board est ressorti en baisse de 0,1% en août. Le consensus tablait sur une croissance nulle. Cet indice, qui donne une tendance générale de l'économie américaine pour les mois à venir, était ressorti en hausse de 0,5% en juillet. L'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie est ressorti à -1,9 en septembre après -7,1 en août. Les économistes interrogés par Briefing.com anticipaient en moyenne -5,0. Lors de la semaine du 15 septembre, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué aux Etats-Unis à 382 000 contre 385 000 (chiffe révisé de 382 000) la semaine précédente. Les économistes attendaient en moyenne 374 000 inscriptions au chômage. Vers 17h40, l'euro cote 1,2947 face au billet vert.
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée. FTB/MAF/5