(AOF) - Patrimoine et commerce a annoncé un résultat net part du groupe presque stable à 3,97 millions d'euros au premier semestre contre 3,93 millions un an plus tôt. Les revenus locatifs du groupe se sont établis à 8,9 millions d'euros en progression de 29,9% par rapport à la même période de l'exercice précédent. Cette progression s'explique principalement par l'intégration pour 1,4 million d'euros des revenus de la galerie du centre commercial de la ville du Bois acquise fin décembre 2011, et grâce à l'effet de l'indexation (ICC pour la majorité des baux). Par ailleurs le portefeuille n'a connu que des mouvements mineurs de locataires et le taux d'occupation financier au 30 juin 2012 reste très élevé à 98,2%, attestant de la qualité et de la résilience du portefeuille dans un environnement économique difficile. L'endettement net consolidé du groupe s'élève à 150,5 millions d'euros au 30 juin 2012 et se compose de financements dédiés actif par actif, à l'exception d'un emprunt obligataire de 30 millions émis au niveau groupe. La valeur d'expertise (hors droits) du patrimoine s'établissait à 315,3 millions d'euros au 30 juin 2012 en progression de 5,2% par rapport à la valeur au 31/12/2011. Cette valorisation comprend les cinq actifs en construction pour une valeur de 83,7 millions d'euros. Enfin concernant ses perspectives, le groupe poursuivra activement sa stratégie de développement dans les actifs de commerce offrant un rapport commercialité forte/faibles coûts d'exploitation comme les retail parks périurbains.
Immobilier
Selon les perspectives des notaires de France, les prix ne devraient baisser que faiblement en 2012. Un scénario catastrophe, marqué par un effondrement des prix, est donc écarté. Les prix devraient être encore soutenus par des taux de crédit immobilier assez faibles (en moyenne inférieurs à 4%). A Paris intra-muros l'évolution des prix dans l'ancien pourrait être très légèrement négative sur un an. Pour le moment l'analyse des avant-contrats confirme une baisse des transactions, qui devrait favoriser une hausse modérée des prix dans la capitale. Dans les grandes villes dynamiques de province, les prix des appartements devraient légèrement baisser sur l'année. Les autres marchés, où la demande est moins forte, devraient afficher une baisse annuelle des prix comprise entre 5 et 10%. Les prix des maisons devraient davantage reculer, la baisse pouvant être comprise entre 5% et 15%. FTB/ACT/