(AOF) - Les Bourses européennes ont clôturé à proximité de l'équilibre au terme d'une séance erratique. Comme attendu, la BCE et la Banque d'Angleterre ont maintenu leurs taux directeurs inchangés à respectivement 0,75% et 0,50%. Mario Draghi a rappelé que " le programme de rachats de dette souveraine créera un environnement favorable à des réformes mais l'initiative revient aux gouvernements. " Quant aux perspectives, celui-ci a estimé que la croissance économique devrait rester faible au sein de la zone euro. Le CAC 40 a cédé 0,14% à 3401,2 pts et l'Eurotop 100 a perdu 0,21% à 2 261,95 pts. Vestas (-6,07% à 35,60 couronnes danoises) et Siemens (+0,14% à 79,29 euros), les deux plus grands fabricants d'éoliennes au monde, ont annoncé rejoindre quarante deux autres sociétés pour former une alliance permettant de réduire les coûts de développement de la technologie et de promouvoir des investissements à hauteur de 630 milliards de dollars dans la filière d'ici 2035. L'alliance, baptisée Norstec, doit d'ailleurs s'entretenir pour la première fois avec le Département britannique de l'énergie et du changement climatique (DECC). Cegedim a bondi de 4,42% à 15,60 euros après avoir desserré l'étau financier qui le menaçait. Le groupe informatique spécialisé dans la santé a obtenu de la part de ses créanciers un réajustement de ses covenants relatifs au crédit bancaire. La mauvaise performance du groupe au premier semestre avait réduit sa marge de manoeuvre par rapport à ses covenants, ce qui avait poussé Standard & Poor's a abaissé en août sa note de crédit de long terme de " B+ " à " B ". Eurofins Scientific (+2,02% à 121,5 euros) a signé un plus haut historique à 125 euros, porté par la confirmation de l'ensemble de ses objectifs financiers à horizon 2017 à l'occasion d'une Journée Investisseurs à Nantes. Le groupe d'analyse des aliments et des produits pharmaceutiques a indiqué viser un chiffre d'affaires 2012 supérieur à son objectif - déjà relevé à deux reprises - de 1 milliard d'euros grâce à une croissance interne de plus de 5% et à la conclusion de plusieurs acquisitions plus tôt que prévu.
La Banque centrale européenne et la Banque d'Angleterre ont maintenu leurs taux directeurs inchangés à respectivement 0,75% et 0,50%, deux niveaux historiquement bas. Aux Etats-Unis, le département du travail a comptabilisé 367 000 nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage lors de la semaine du 29 septembre. Les économistes misaient sur 365 000. Le chiffre de la semaine précédente a été révisé à la hausse, passant de 359 000 à 363 000. Les commandes à l'industrie aux Etats-Unis ont reculé de 5,2% au mois d'août. Les économistes prévoyaient un repli de 6%. La croissance enregistrée en juillet a été révisée à la baisse, passant de 2,8% à 2,6%. Le compte rendu du dernier comité de politique monétaire de la Fed sera dévoilé à 20h. A 17h30, l'euro cote 1,2993 dollar.
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production "core", c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes. Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente. Consommation des ménages : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE "core", c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed. Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents. L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi. FTB/MAF/5