Le parc immobilier français souffre d'un déficit chronique de logements. Dans les zones les plus tendues, un nombre toujours croissant de ménages ne trouve plus à se loger. Le gouvernement Ayrault dit avoir mesuré l'ampleur du problème et ambitionne d'y remédier. Son objectif : construire 500.000 logements par an. 30 % de ces nouvelles constructions seront dédiées aux logements sociaux. Le reste doit être financé par les investisseurs privés. Du coup, Cécile Duflot, la ministre du logement, propose un dispositif fiscal éponyme, le Duflot, destiné à inciter les investisseurs privés à se lancer dans l'aventure immobilière locative. Celui qui succédera au Scellier dès le 1er janvier 2013 est-il susceptible de redynamiser la construction ? Après avoir martelé que mettre l'immobilier sous perfusion fiscale n'était pas la solution, Cécile Duflot va-t-elle réussir là où tant d'autres ont échoué ? Certes beaucoup plus contraignant que le Scellier avec des loyers inférieurs de 20 % à ceux du marché et des locataires devant disposer de ressources limitées, le Duflot est-il pour autant exempt des défauts de ses prédécesseurs Besson, Robien, Borloo et Scellier et autre Méhaignerie ? Est-il susceptible en l'état d'attirer les investisseurs ? Atteindra-t-il l'objectif de la construction annuelle de 40.000 logements (hors maisons individuelles) dans le secteur privé ? Aura-t-il un impact réel sur les prix de l'immobilier et les loyers ? Pour résumer, le dispositif fiscal Duflot sera-t-il attrayant pour les investisseurs et efficace pour le logement ? Guillaume Teilhard de Chardin, directeur d'Explorimmo, examine les forces et les faiblesses de cette nouvelle loi de défiscalisation immobilière et répond aux questions de Vincent Bezault, rédacteur en chef de Sicavonline. Pour découvrir l'analyse Guillaume Teilhard de Chardin, directeur d'Explorimmo, cliquez sur la vidéo ci-dessus
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