LAGARDERE réduit le montant de son obligation d'échéance 2014

31/10/2012 - 18:08 - Option Finance

(AOF) - Lagardère, a annoncé la réduction du montant de l'obligation à échéance 2014. Comme indiqué le 17 octobre dernier lors de l'annonce du lancement d'une émission obligataire de 500 millions d'euros à échéance octobre 2017, une partie du produit de cette émission a été utilisée ce jour à hauteur d'environ 118 millions d'euros pour réduire le montant de l'obligation d'un milliard d'euros à échéance octobre 2014. "Ces opérations s'inscrivent dans une politique financière prudente, visant notamment à préserver une liquidité à long terme et à allonger la maturité moyenne de l'endettement" a précisé le groupe dans un communiqué.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points faibles de la valeur

- Déception à répétition sur les perspectives de la branche Sports (Unlimited) depuis sa création en 2007 et d'importants investissements par acquisitions ; - Forte décote en Bourse en raison du maintien de participations minoritaires dans Canal+ et EADS (50% de la capitalisation boursière) et du manque de visibilité sur la cession de ses activités jugées non stratégiques ; - Montée de la concurrence des livres électroniques pour Lagardère Publishing (Edition) ; - Pertes structurelles des parts de marché des magazines face aux autres médias et baisse de leurs recettes publicitaires ; - Aucun caractère spéculatif en raison du statut de commandite par actions (OPA impossible).

Comment suivre la valeur

- Activité Presse sensible à la variation des revenus publicitaires mais aussi au cours du papier (matière première de base) ; - Catalyseurs boursiers : poursuite du recentrage avec la cession des participations minoritaires ; - A suivre les actions de l'investisseur activiste américain Guy Wyser-Pratte (0,53% du capital depuis 2010) : volonté de se faire élire au conseil d'administration pour faire évoluer la stratégie, la gouvernance et le statut de commandite par actions de l'intérieur.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

Les perspectives sont mauvaises pour les recettes publicitaires des médias cette année, alors que 2011 marquait une rupture. D'après les données de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC), le chiffre d'affaires de la presse nationale d'information générale avait progressé de 1,9% l'an passé et celui de la presse quotidienne nationale de 2,7%, alors qu'il était en baisse continue depuis 2007. Les recettes publicitaires des quotidiens nationaux, qui reculaient depuis 2005, avaient augmenté de 1,9%. Selon une étude publiée par Havas Media, la presse écrite devrait affronter une baisse de 5,9% de ses recettes publicitaires au troisième trimestre 2012. En revanche le numérique pourrait voir ses recettes publicitaires s'accroître de 8,6% sur ce même trimestre. Pour affronter un contexte peu porteur, de grands titres, comme " Le Parisien ", " Les Echos " ou " Le Monde ", lancent des suppléments. En attirant de nouveaux annonceurs cette stratégie peut s'avérer très fructueuse. FTB/ACT/