(AOF) - Boursorama gagne 6,17% à 4,82 euros après la publication de ses résultats du troisième trimestre. Sur cette période, le résultat net part du groupe a reculé de 3% à 10 millions d'euros, mais son résultat brut d'exploitation a progressé de 3% à 16,1 millions d'euros. Dans le même temps, le produit net bancaire du spécialiste de la banque et du courtage en ligne a reculé de 11% à 48,9 millions d'euros. A l'occasion de la publication des résultats du troisième trimestre 2012, Inès Mercereau, Président Directeur Général de Boursorama a déclaré : " Le troisième trimestre 2012 a été marqué par le succès de l'offre de crédit immobilier dont la production trimestrielle a été doublée, la poursuite de la croissance de l'activité de banque en ligne en France et la faiblesse des activités de courtage. Pour autant, l'adaptation de la structure de coûts de Boursorama engagée depuis un an, permet à l'entreprise d'afficher un résultat brut d'exploitation trimestriel en hausse de 3 % et un résultat net part du groupe à 10 millions d'euros." Au niveau de son activité bancaire, Boursorama annonce près de 13 000 nouveaux comptes courants et plus de 11 000 nouveaux comptes d'épargne bancaire au cours du troisième trimestre. Sa base clients a crû de 14 % et Boursorama compte désormais près de 415 000 clients en France. Sa production de crédits immobiliers a été doublée au troisième trimestre 2012 et s'est établi à 134 millions d'euros dans un marché en repli. Concernant son activité courtage, le nombre d'ordres exécutés a reculé de 34% à 687 535 par rapport à un troisième trimestre 2011 exceptionnellement actif.
Finance - Banques
A l'issue du sommet européen fin juin, les dirigeants se sont entendus sur la mise en place dans la zone euro d'une Union bancaire qui puisse prévenir efficacement les dérives et les crises. Ce superviseur européen des banques sera placé sous l'égide de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière pourra intervenir lorsqu'un problème surviendra au sein d'une banque. Le nouvel organe de régulation pourrait sauver les banques en difficulté et même en éliminer certaines. Il pourrait avoir à contrôler bien plus que les vingt-cinq plus grandes banques de la zone euro. En Allemagne des réseaux de taille intermédiaire comme les caisses d'épargne et les établissements coopératifs pourraient être également concernés. Néanmoins ceci fait débat car les dirigeants allemands souhaitent maintenir ces établissements sous l'autorité des instances nationales. FTB/ACT/