VM MATERIAUX : ralentissement du recul au troisième trimestre

07/11/2012 - 11:32 - Option Finance

(AOF) - VM Matériaux a réalisé au troisième trimestre 2012 un chiffre d'affaires de 164,6 millions, en recul de 1% par rapport à la même période de l'exercice précédent. [-73]· périmètre constant, le chiffre d'affaires du groupe familial présente une baisse de 4,9%, moins importante que sur le premier semestre. Les activités Négoce et Industrie du Béton marquent un recul plus modéré qu'au premier semestre mais présentent toutefois des baisses respectives à périmètre constant de 4,6% (-1,6% à périmètre courant) et 2,6% (-2,6% à périmètre courant). L'activité Menuiserie Industrielle confirme, quant à elle, la dégradation de son chiffre d'affaires avec une baisse de 12% à périmètre constant. A l'issue des 9 premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires s'établit à 513,1 millions en retrait de 3,7% (-6,9% à périmètre constant). Les activités du groupe subissent toujours le repli des mises en chantier des logements individuels (-14,1% sur les trois derniers mois) ainsi que 2 jours travaillés en moins, entraînant une baisse importante des volumes d'activité. Pour la suite, VM Matériaux demeure vigilant et poursuit ses actions afin de limiter les effets de la crise et préserver ses fondamentaux économiques, en réduisant ses dépenses opérationnelles et ses investissements tout en maintenant ses efforts de réduction de son endettement. Dans cet environnement économique toujours tendu, le groupe a présenté les 5 et 6 novembre 2012 à ses comités d'entreprise un projet de réorganisation. L'ensemble des mesures de restauration de la performance et de la situation financière seront présentées dans un communiqué de presse ultérieur.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Construction - Matériaux

Le Syndicat français de l'industrie cimentière (SFIC) ne s'attend plus qu'à 360.000 logements mis en chantier cette année (contre 420.000 en 2011), ce qui entraînerait une baisse de 7% de la consommation de ciment. Cette détérioration intervient dans un contexte de surcapacités. Selon le SFIC les capacités sur le marché français s'élèvent à 25 millions de tonnes contre une consommation normale, de 22 à 23 millions de tonnes. Les acteurs français pâtissent d'une distorsion de concurrence du fait des réglementations environnementales européennes, qui ne pèsent pas sur les cimentiers hors d'Europe. Les produits importés ont donc un coût de revient de 10% à 20% inférieur au ciment français. C'est pourquoi importer la matière première du ciment, le clinker, pour uniquement la broyer au lieu de la produire en France est rentable. Il existe en France une dizaine de projets pour des stations de broyage. FTB/ACT/