(AOF) - Time Warner a annoncé une hausse de ses résultats moins forte que prévu. Le groupe de médias a bénéficié de la progression des bénéfices de ses activités de télévision. Au troisième trimestre, le groupe a généré un résultat net de 838 millions de dollars, soit 86 cents par action, à comparer avec 822 millions de dollars, soit 78 cents par action, un an plus tôt. Le consensus FactSet a été dépassé de 4 cents. Le chiffre d'affaires a reculé de 3% à 6,84 milliards de dollars, ce qui est inférieur aux attentes de Wall Street de 6,69 milliards de dollars. Ses activités de télévision, qui comprennent notamment HBO et CNN, ont affiché un résultat opérationnel ajusté de 1,223 milliard de dollars, contre 1,093 milliard de dollars, un an plus tôt à la même époque. Sa division cinéma a réalisé un résultat opérationnel ajusté de 330 millions de dollars, à comparer avec 558 millions au troisième trimestre 2011. Ses activités de presse ont vu leur résultat opérationnel ajusté légèrement reculer à 126 millions de dollars, à comparer avec 124 millions de dollars un an plus tôt. Cette année, le groupe de médias, propriétaire des studios de cinéma Warner Bros et du magazine Time, vise toujours un bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, en hausse de 10% à 15% sur la base d'un bénéfice par action 2011 de 2,89 dollars.
Communication - Medias
Les perspectives sont mauvaises pour les recettes publicitaires des médias cette année, alors que 2011 marquait une rupture. D'après les données de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC), le chiffre d'affaires de la presse nationale d'information générale avait progressé de 1,9% l'an passé et celui de la presse quotidienne nationale de 2,7%, alors qu'il était en baisse continue depuis 2007. Les recettes publicitaires des quotidiens nationaux, qui reculaient depuis 2005, avaient augmenté de 1,9%. Selon une étude publiée par Havas Media, la presse écrite devrait affronter une baisse de 5,9% de ses recettes publicitaires au troisième trimestre 2012. En revanche le numérique pourrait voir ses recettes publicitaires s'accroître de 8,6% sur ce même trimestre. Pour affronter un contexte peu porteur, de grands titres, comme " Le Parisien ", " Les Echos " ou " Le Monde ", lancent des suppléments. En attirant de nouveaux annonceurs cette stratégie peut s'avérer très fructueuse. FTB/ACT/