TOTAL prolonge un contrat avec Qatar Petroleum sur un champ qatari offshore

14/11/2012 - 16:01 - Option Finance

(AOF) - Mohammed bin Saleh Al-Sada, ministre de l'Énergie et de l'Industrie du Qatar, président et directeur général de Qatar Petroleum, et Yves-Louis Darricarrère, président Upstream de Total ont signé un protocole d'accord portant sur la prolongation du partenariat entre Qatar Petroleum (" QP ") et Total sur le champ qatari offshore d'Al Khalij, pour une période de 25 ans. Situé à environ 130 kilomètres à l'est des côtes qataries, le champ d'Al Khalij a été découvert par Total en 1991. La production a débuté en 1997, suite à la signature en 1989 d'un contrat EPSA (" Exploration and Production Sharing Agreement "), qui arrive à échéance début 2014. Selon le nouveau protocole d'accord, QP et Total détiendront une participation de respectivement 60 % et 40 % dans le champ pétrolier dans le cadre d'une nouvelle association après l'arrivée à échéance du contrat EPSA. Total restera l'opérateur du champ.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Réallocation des ressources vers des projets à plus haut potentiel et gestion active ; - Mise en place de relais de croissance (GNL et sables bitumineux) ; - Qualité de la génération des flux de trésorerie et rendement généreux.

Les points faibles de la valeur

- Bonne marche de l'activité perturbée par (i) des champs matures déclinant plus rapidement qu'anticipé, (ii) des nouveaux gisements toujours plus difficiles à mettre en service, (iii) les baisses de quotas des pays de l'Opep ; - Exposition aux risques géopolitiques en Afrique ; - Crise structurelle du raffinage amplifiée par la crise économique ; - Image ternie auprès du grand public par une série de catastrophes (Erika, usine AZF) et la fermeture très médiatisée de la raffinerie de Dunkerque.

Comment suivre la valeur

- Première capitalisation boursière de la place parisienne ; - Forte sensibilité aux cours du baril de pétrole et au dollar ; - Flux de trésorerie corrélés à la hausse des cours du pétrole ; - Réductions de capacité dans le raffinage en Europe pour des raisons structurelles (baisse de la demande de produits pétroliers et prédominance du diesel dans le parc automobile français).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a revu ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2012 et 2013 du fait d'un contexte économique défavorable. La demande totale de brut dans le monde serait de 89,6 millions de barils par jour en 2012 et de 90,5 millions en 2013. Cela correspond respectivement à 0,3 mbj (million de barils par jour) et 0,4 mbj de moins que la précédente prévision. La hausse de la demande sera essentiellement portée par les pays émergents. Cette révision de prévision a été influencée par une réduction de la demande de la part des deux grands consommateurs mondiaux, la Chine et les Etats-Unis, qui représentent à eux seuls le tiers de la demande mondiale de pétrole. L'AIE estime que les cours du pétrole pourraient rester élevés dans les mois à venir du fait des tensions géopolitiques, en particulier entre l'Iran et l'Occident concernant le programme nucléaire iranien. FTB/ACT/