ING IM prévoit une année de croissance en dépit de l'austérité et des risques non négligeables de " chocs "

19/11/2012 - 09:38 - Option Finance

(AOF / Funds) - ING Investment Management prévoit une croissance en 2013 en dépit du risque substantiel de chocs sur les marchés. Selon ING IM, des risques haussiers sont clairement visibles, mais les investisseurs pourraient ne pas en tenir compte car leur confiance demeure faible. Une nouvelle étude menée par le gestionnaire d'actifs auprès d'investisseurs institutionnels européens révèle que 85% d'entre eux sont préoccupés par un effondrement de la zone euro, tandis que près de 40% redoutent un ralentissement en Chine. Lors de sa conférence annuelle sur les perspectives de l'année suivante qui a eu lieu cette semaine à Londres, le gestionnaire d'actifs a prévu une croissance du PIB réel mondial de 3,3% pour 2013, contre une estimation de 3% pour 2012. Il anticipe une croissance de 2,2% cette année aux États-Unis, mais celle-ci devrait redescendre légèrement à 2% l'année prochaine. Pour la zone euro et le Royaume-Uni, ING IM s'attend à des taux de croissance de respectivement -0,5% et 0,3% en 2012 et de -0,1% et 1,3% en 2013. En ce qui concerne les marchés émergents, ING IM prévoit une croissance du PIB de 5,4% cette année et de 6% en 2013. Pour la Chine, les chiffres sont de respectivement 7,6% et 7,8%, mais la croissance redescendra à 6,5% en 2014. Selon Valentijn van Nieuwenhuijzen, Directeur de la Stratégie d'ING Investment Management, " les prévisions pour 2013 devraient être vues comme le résultat d'une lutte constante entre la dynamique positive de l'assouplissement monétaire adoptée par les autorités et les pressions négatives exercées par le resserrement budgétaire et le processus de désendettement du secteur privé. Le monde reste très volatil et les déséquilibres prédisposent l'économie aux chocs. Il y aura toutefois toujours de nouveaux chocs et les investisseurs doivent se rappeler qu'ils doivent surmonter les vagues cycliques. La confiance des investisseurs est faible, de sorte que nombre d'entre eux ne tiendront pas compte des risques haussiers qui sont, selon nous, clairement visibles. Aux États-Unis, les prix des maisons se redressent et le secteur de la construction devient plus positif dans ses perspectives. Néanmoins, il y a également des données contradictoires comme la dichotomie entre le redressement du marché du travail américain et le repli des dépenses en biens d'équipement. Ceci pourrait suggérer une réduction des dépenses des entreprises ou une expansion rationnelle, modifier des dépenses d'investissement étant plus difficile que modifier une décision de recrutement. ". AUT/MAF