TOTAL a cédé sa participation dans le bloc offshore OML 138 au Nigéria

19/11/2012 - 14:46 - Option Finance

(AOF) - Total a finalisé un accord pour la vente de sa participation de 20 % dans OML 138 à une filiale à 100 % de China Petrochemical Corporation (Sinopec), pour environ 2,5 milliards de dollars américains en numéraire (sous réserve de certains ajustements après clôture). L'accord est soumis à l'approbation des autorités du Nigeria. Le bloc OML 138 comprend le champ d'Usan dont la production a débuté en février 2012. " Cette transaction s'inscrit dans le cadre de notre stratégie de gestion dynamique de notre portefeuille. Usan représente moins de 10 % de la production du groupe au Nigeria. Cette cession d'un actif opéré dans lequel nous possédons une faible participation nous permettra d'allouer nos ressources à des opportunités de croissance plus significatives dans le portefeuille de Total ", a déclaré Yves-Louis Darricarrère, président, Total Upstream. Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) est le concessionnaire de l'OML 138. Les partenaires sont Chevron Petroleum Nigeria Ltd. (30 %), Esso E&P Nigeria (Offshore East) Ltd. (30 %) et Nexen Petroleum Nigeria Ltd. (20 %).

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Réallocation des ressources vers des projets à plus haut potentiel et gestion active ; - Mise en place de relais de croissance (GNL et sables bitumineux) ; - Qualité de la génération des flux de trésorerie et rendement généreux.

Les points faibles de la valeur

- Bonne marche de l'activité perturbée par (i) des champs matures déclinant plus rapidement qu'anticipé, (ii) des nouveaux gisements toujours plus difficiles à mettre en service, (iii) les baisses de quotas des pays de l'Opep ; - Exposition aux risques géopolitiques en Afrique ; - Crise structurelle du raffinage amplifiée par la crise économique ; - Image ternie auprès du grand public par une série de catastrophes (Erika, usine AZF) et la fermeture très médiatisée de la raffinerie de Dunkerque.

Comment suivre la valeur

- Première capitalisation boursière de la place parisienne ; - Forte sensibilité aux cours du baril de pétrole et au dollar ; - Flux de trésorerie corrélés à la hausse des cours du pétrole ; - Réductions de capacité dans le raffinage en Europe pour des raisons structurelles (baisse de la demande de produits pétroliers et prédominance du diesel dans le parc automobile français).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a revu ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2012 et 2013 du fait d'un contexte économique défavorable. La demande totale de brut dans le monde serait de 89,6 millions de barils par jour en 2012 et de 90,5 millions en 2013. Cela correspond respectivement à 0,3 mbj (million de barils par jour) et 0,4 mbj de moins que la précédente prévision. La hausse de la demande sera essentiellement portée par les pays émergents. Cette révision de prévision a été influencée par une réduction de la demande de la part des deux grands consommateurs mondiaux, la Chine et les Etats-Unis, qui représentent à eux seuls le tiers de la demande mondiale de pétrole. L'AIE estime que les cours du pétrole pourraient rester élevés dans les mois à venir du fait des tensions géopolitiques, en particulier entre l'Iran et l'Occident concernant le programme nucléaire iranien. FTB/ACT/