Les institutionnel comptent accroître leur exposition aux gestions efficientes et aux actifs risqués selon bfinance

19/11/2012 - 15:39 - Option Finance

(AOF / Funds) - Le cabinet indépendant de conseil en services financiers bfinance a publié les résultats de la huitième édition de son enquête semestrielle sur l'allocation d'actifs des fonds de pension, menée auprès d'un panel d'investisseurs institutionnels originaires d'Europe, d'Amérique du Nord et du Moyen-Orient représentant un encours global sous gestion de 350 milliards de dollars. Selon les principales conclusions, portés par un optimisme prudent, les institutionnels écartent un éventuel scénario déflationniste ou un ralentissement des économies émergentes l'an prochain. La volatilité des marchés et l'inflation, couplées à la crise de la dette souveraine, constituent à leurs yeux les principaux risques. Par ailleurs, sur la première moitié de 2013, les investisseurs prévoient de rester surpondérés en actions des pays développés, considérées comme sous-évaluées, privilégiant les Etats-Unis et de manière plus limitée l'Europe. Mais à horizon trois ans, les investisseurs prévoient de réduire leur exposition aux actions des pays développés et à l'obligataire souverain, au bénéfice des marchés actions émergents, des obligations crédit, des actifs réels et des fonds alternatifs. De plus, les gestions fondées sur des indices efficients (smart beta), telles que les stratégies à faibles volatilité / variance minimale et les stratégies pondérées par les risques, continuent d'être très demandées, avec 43 % des institutionnels prévoyant de leur réallouer une partie de leurs gestions passives. Parmi les classes d'actifs alternatives, les infrastructures, le capital investissement et les gestions en performance absolue comme les fonds d'allocation d'actifs dynamique et les fonds de croissance diversifiés sont crédités des plus fortes intentions d'investissement, tant sur la première partie de l'année 2013 qu'à horizon trois ans. Enfin, malgré une tendance d'investissement positive pour les gestions alternatives, les institutionnels restent à l'écart des fonds de hedge funds. La multigestion alternative est créditée d'un solde net d'intentions d'investissement négatif de 7 % à horizon trois ans. AUT/ALO