(AOF) - Les marchés européens ont nettement rebondi après leur baisse de la semaine dernière. Cette progression s'explique par le plus grand optimisme des investisseurs sur la capacité du président Obama et du Congrès à trouver un accord au sujet de la falaise fiscale. En voyage en Asie, le président américain a déclaré avoir " confiance " en la possibilité " de trouver une solution au problème fiscal du pays ". Les statistiques du jour ont aussi conforté la tendance positive des indices. Le CAC 40 a clôturé en hausse de 2,93% à 3439,58 points et FTSE Eurotop 100 a gagné 2,33% à 2246,39 points. A la Bourse d'Amsterdam, ING s'est octroyé 3,78% à 6,755 euros alors que le groupe a conclu un accord avec l'état néerlandais et la Commission européenne comportant plusieurs amendements au projet de restructuration de 2009 qui lui avait évité la faillite au moment de la crise financière. L'établissement financier néerlandais a accepté un calendrier de remboursement à l'état en quatre tranches égales dont la première de 1,125 milliard sera payée le 26 novembre prochain. Sur les 10 milliards d'euros qu'a reçu ING en 2009, la banque a déjà remboursé 7 milliards. Parcours singulier pour CGGVeritas à la Bourse de Paris ce lundi. En forte baisse ce matin dans le sillage du profit warning du néerlandais Fugro sur ses résultats 2012, CGGVeritas est repassé dans le vert ce midi pour clôturer sur un gain de plus 2,97% à 22,71 euros. Oddo et Cheuvreux ont ainsi rappelé que ce profit warning s'expliquait pour l'essentiel par une activité probablement perturbée par la cession des activités Geoscience du groupe. Elles doivent être cédées à CGGVeritas. Il s'agit selon Oddo de facteurs propres à la société néerlandaise alors que les fondamentaux du marché restent sains. STMicroelectronics (+ 8,69% à 4,062 euros) a affiché la plus forte hausse de l'indice CAC 40, soutenu par le relèvement de la recommandation d'UBS. Le bureau d'études suisse est passé de Vendre à Neutre avec un objectif de cours ajusté à la hausse de 4,20 euros à 4,30 euros. Même s'il reconnaît qu'il existe des risques autour de l'activité réalisée auprès du secteur automobile, le broker estime cependant que les indicateurs avancés du secteur devraient atteindre un point bas au premier ou au deuxième trimestre 2013.
L'indice immobilier NAHB, (National Association of Home Builders) qui mesure la confiance des constructeurs immobiliers, a progressé à 46 au mois de novembre, au dessus du consensus qui tablait sur 42 et après 41 au mois d'octobre. Il s'agit d'une plus haut de 6 ans. Les ventes de logements anciens pour le mois d'octobre aux Etats-Unis se sont établies à 4,79 millions d'unités en rythme annuel alors que le consensus anticipait 4,70 millions selon les données communiquées par Briefing.com. Au mois de septembre, elles sont ressorties à 4,70 millions, révisées en baisse de 4,75 millions. A la clôture, l'euro est en hausse face au dollar à 1,2811.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée. FTB/MAF/5