(AOF) - Les Bourses européennes ont oscillé autour de l'équilibre, les investisseurs optant pour la prudence au lendemain du discours en demi-teinte du président de la Fed. Le CAC 40 a clôturé en baisse de 0,1% à 3 643,13 points après avoir atteint un nouveau plus haut de l'année de 3 659,10 points. L'Eurotop 100 de son côté a cédé 0,47%. Aux Etats-Unis, le Dow Jones recule de son côté de 0,06% à la mi-séance. A l'approche de la fin d'année, les investisseurs, soucieux de consolider leurs gains, ne sont pas enclins à prendre des risques sur les marchés. Dans ce cadre, la déclaration du président de la Fed d'hier soir n'a pas été de nature à rassurer les opérateurs. Ben Bernanke a révisé légèrement à la baisse ses prévisions de croissance pour 2013 et 2014 anticipant désormais une hausse du PIB comprise entre 2,3% à 3% pour 2013 et comprise entre 3% à 3,5% pour 2014. Surtout, le président de la Fed a prévenu que la Banque centrale n'avait pas les outils nécessaires pour contrecarrer les conséquences d'un éventuel fiscal cliff, replaçant au premier plan l'échéance budgétaire américaine. La baisse des marchés a pu être limitée grâce à de nouveaux accords sur le front de la dette européenne. Les 27 pays de l'Union européenne ont trouvé un terrain d'entente sur les modalités d'une supervision bancaire sous l'égide de la BCE. Sur le front des valeurs, ces dernières nouvelles ont profité en premier lieu aux bancaires : Credit Agricole a gagné 1,44%, BNP Paribas : 0,13% talonné par Axa (+0,11%). En revanche, les valeurs cycliques se sont repliées, pénalisées par les perspectives négatives de la Fed. Technip a perdu 1,65%, Cap Gemini : 1,38% et Lafarge, 1,16%. M.T
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. FTB/MAF/