ESI GROUP : 24% de hausse du chiffre d'affaires au au troisième trimestre

14/12/2012 - 08:33 - Option Finance

(AOF) - ESI Group a publié un chiffre d'affaires au titre du troisième trimestre de l'exercice 2012/13 en hausse de 24,5% à 21,9 millions d'euros en réel par rapport à l'année dernière. Ce trimestre inclut à hauteur de 400 000 euros la consolidation des activités d'Efield et d'OpenCFD. A périmètre constant (hors acquisition), le chiffre d'affaires du spécialiste des solutions de prototypage virtuel s'est établi à 21,5 millions d'euros au troisième trimestre, en progression de 22,4% et de 17,7% à taux de change constants. Le mix produit ressort stable par rapport à la même période de l'année précédente. Ainsi le chiffre d'affaires Licences qui s'est élevé à 14,2 millions, en croissance de 23,4% en réel, représente 64,7% du chiffre d'affaires total contre 65,3% au troisième trimestre de l'exercice précédent. Le chiffre d'affaires de l'activité Services a grimpé de 26,9% en réel pour s'établir à 7,7 millions. Depuis le début de l'année, les ventes du groupe ont crû de 23,0 à 66,7 millions d'euros et de 17,6% à taux de change constant. " Au cours de ce trimestre, le Groupe a confirmé sa capacité à délivrer une forte dynamique commerciale sur l'ensemble de son périmètre ; ce qui atteste du succès croissant de nos solutions de prototypage virtuel ainsi que de la pertinence de nos choix stratégiques en matière d'acquisition. Cette solide croissance des revenus sur les trois premiers trimestres nous conforte dans la réalisation de notre plan développement pluri-annuel" a déclaré le groupe dans un communiqué de presse.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Editeurs de logiciels

Les acquisitions se multiplient dans le " cloud computing " (informatique externalisée). SAP a annoncé le rachat de la société californienne Ariba, spécialisée dans les applications pour commerçants, pour 4,3 milliards de dollars (3,36 milliards d'euros). Fin 2011 le groupe avait déjà annoncé la reprise de SuccessFactors, spécialiste des ressources humaines dans le cloud, pour 2,5 milliards d'euros. Quant à Adobe il a choisi, pour la première fois, de faire migrer sa suite logicielle " Creative Suite " dans le " cloud computing ", avec une version intitulée " Creative Cloud ", qui fonctionne à travers un abonnement mensuel. Même Microsoft s'y met : sa nouvelle suite " Windows 8 " est conçue pour être utilisée comme un service sur Internet, via une multitude de terminaux, et non plus comme un ensemble de logiciels installés sur un ordinateur. Ce mouvement ne se limite pas aux seuls acteurs des logiciels : Google a dévoilé un nouveau service d'infrastructures à la demande, " Compute Engine ", qui permettra à ses clients de bénéficier de ses propres " data centers ". FTB/ACT/