La banque russe Svyaznoy Bank met en place la carte prépayée de GEMALTO

18/12/2012 - 08:48 - Option Finance

(AOF) - Gemalto, le leader de la sécurité numérique, annonce la mise en place par la Svyaznoy Bank de la première offre à grande échelle de carte prépayée pour ses clients en Russie. La solution prépayée de Gemalto est certifiée par MasterCard et par Visa et combine une sécurité rigoureuse avec un attrait exceptionnel, a indiqué le groupe français. Elle peut être traitée dans tout emplacement qui accepte les applications de paiement MasterCard et Visa. En plus de ses trente-cinq succursales dans les grandes villes, la banque, grâce à son partenariat avec le groupe Svyaznoy, est en mesure d'offrir ses services dans plus de 3000 points de vente situés dans les centres de communication mobiles du groupe Svyaznoy à travers la Russie. La carte prépayée sera distribuée par l'intermédiaire des deux réseaux, parallèlement à plusieurs autres circuits de vente. " La Svyaznoy Bank est une enterprise résolument tournée vers l'avenir et innovante ", a ajouté Jean-Paul Ternisien, vice-président directeur chez Gemalto. " Les solutions prépayées encouragent nettement les personnes non bancarisées à utiliser des moyens de paiement par carte et ce nouveau service aidera la Svyaznoy Bank à maintenir une croissance durable ".

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Multitude de relais de croissance (LTE, NFC, documents d'identité numériques, EMV aux Etats-Unis et pays émergents, M2M...) - Activités relativement acycliques : dépenses télécoms des consommateurs préservées en période de ralentissement économique, renouvellement automatique des cartes bancaires avec des cycles de 3 ans en moyenne, contrats de long terme pour les documents d'identité numériques ; - Transformation de la branche Téléphonie mobile : d'une activité cartes SIM à faibles marges à un mix logiciels /cartes haut de gamme à marges plus élevées ; - Avance technologique sur ses concurrents grâce à un budget R&D élevé ; - Solutions NFC haut de gamme, normalement à l'abri de la fraude ; - Situation financière saine et retour à la distribution de dividendes ; - Amélioration de l'image du groupe et de sa liquidité Bourse avec l'entrée dans le CAC 40 le 24/12/12.

Les points faibles de la valeur

- Valeur à ses plus hauts historiques avec une envolée de plus de 250% en 5 ans (~100% en 2012). Difficile de trouver des points d'entrée ; - Pression sur les prix, en particulier au niveau des cartes pour les téléphones portables (SIM) ; - Secteur de la carte à puce en constante évolution et faibles barrières à l'entrée ; - Segment Télécom très dépendant des innovations technologiques non maîtrisées (3G, 4G...) ; - Taux de pénétration dans les mobiles proche de 100% dans de nombreux pays ; - Interrogations sur la sécurité de la technologie NFC (Near Field Communication, i.e. sans fil à courte portée) pouvant nuire à la valeur ; - Dépendance vis-à-vis des budgets nationaux pour les projets de sécurisation des documents d'identité ; - Segment M2M (<10% du CA) sensible à la conjoncture ; - Inconnue sur l'issue du procès en cours depuis 3 ans contre Google pour utilisation frauduleuse de certaines innovations de Gemalto dans le système Android et immobilisant l'activité Brevets.

Comment suivre la valeur

- Volumes du marché de la carte à puce concentrés sur les secteurs de la téléphonie et bancaire ; - Gains de productivité en provenance de la fusion Gemplus/Axalto, à l'origine du groupe Gemalto, dorénavant réalisés ; - Nouvelle priorité du groupe : la croissance organique ; - A suivre, l'évolution des marchés NFC et EMV, ainsi que celle du marché des télécommunications, notamment dans les pays émergents.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Les difficultés du marché français de l'électronique grand public ont persisté au premier trimestre avec une chute des ventes de 17%, du fait des mauvaises performances des téléviseurs. Ce segment pâtit du même genre de difficulté sur le plan mondial : selon la société d'études NPD DisplaySearch, pour la première fois depuis l'introduction des téléviseurs LCD, les ventes mondiales ont reculé au premier trimestre, avec une baisse de 3% par rapport au premier trimestre de 2011, à 43 millions d'unités. Auparavant la demande des téléviseurs LCD a été portée par une baisse régulière des prix et une amélioration de la qualité par rapport aux technologies concurrentes. Même la Chine, qui représente le premier marché en captant 20% de la demande mondiale, a accusé un léger retrait au premier trimestre. La plupart des fabricants sont touchés par le ralentissement de la demande, à l'exception de Samsung, le premier producteur mondial, qui a enregistré une croissance de 9% au premier trimestre. FTB/ACT/