CAPGEMINI devient le fournisseur stratégique mondial d'Unilever

19/12/2012 - 08:39 - Option Finance

(AOF) - Unilever vient de désigner Capgemini, un des leaders mondiaux du conseil, des services informatiques et de l'infogérance, comme fournisseur stratégique mondial dans le cadre de son programme de partenariat intitulé " Partner to Win ". Unilever a également signé avec Capgemini un contrat de services d'outsourcing de plus de 100 millions d'euros et d'une durée de cinq ans. Ce contrat est le prolongement d'une relation établie il y a sept ans entre les deux groupes. Capgemini continuera d'accompagner Unilever dans l'hémisphère sud dans le cadre de ses opérations financières, la gestion de ses processus interentreprises et fournira des services à l'échelle mondiale dans le domaine du contrôle, du reporting et du monitoring. Pour Hubert Giraud, en charge de l'activité BPO au niveau mondial et membre du comité exécutif de Capgemini : " Ce contrat reflète l'engagement réciproque de deux entreprises. Les efforts constants d'innovation de Capgemini auprès d'Unilever continuent de porter leurs fruits. Nous avons démontré notre capacité à mettre au point une solution adéquate fondée sur l'harmonisation des processus ainsi que la force de notre partenariat. Nous sommes impatients de poursuivre notre relation de longue date avec Unilever et de continuer à apporter une forte valeur ajoutée. " Ce nouveau contrat débutera en janvier 2013, les services seront fournis depuis le Chili, le Brésil, le Guatemala, l'Inde, Singapour et la Chine.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Croissance continue dans l'offshore (offre de prestations à moindre coût et amélioration des marges) ; - Gestion historiquement prudente du bilan et situation financière solide.

Les points faibles de la valeur

- Environnement sectoriel déflationniste ; - Forte concurrence des grands groupes américains sur les grands projets et des petites SSII françaises pour les services de proximité ; - Présence dans les pays émergents encore inférieure à celle des grands acteurs du secteur ; - Mix produit plus cyclique qu'AtoS et Steria : désavantage dans les phases de ralentissement de la demande ; - Forte exposition aux services financiers et télécoms, actuellement en difficulté ; - Diversification dans le secteur public en Europe à l'heure de politiques de rigueur ; - Départ surprise de Nicolas Dufourcq, n°2 du groupe, très apprécié de la communauté financière, à la BPI à l'automne 2012.

Comment suivre la valeur

- Véhicule idoine pour jouer la reprise du secteur, en raison d'un mix produit par nature plus cyclique qu'AtoS et Steria et de sa présence aux Etats-Unis (près de 20% de ses ventes) ; - A suivre l'accueil réservé par la communauté financière au nouveau n°2 du groupe, Aiman Ezzat (nomination " dans la continuité " annoncée mi-décembre 2012, historique très impliqué dans les principales sources de développement du groupe ) ; - Résultats et commentaires de l'américain Accenture toujours très suivis par le marché ; - Comme pour toute SSII, performances sensibles aux dépenses informatiques engagées dans les entreprises, aux effectifs et au niveau d'intercontrats ; - Forte sensibilité à l'évolution de la livre sterling (part importante de son activité en Grande-Bretagne) ; - A suivre les acquisitions (volonté de se renforcer aux Etats-Unis et de pénétrer le marché chinois) ; - Rumeurs récurrentes d'intérêt d'un acteur étranger (indien ou américain notamment) souhaitant s'implanter en Europe.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

D'après les projections établies par le Syntec Informatique, le syndicat professionnel du secteur, la croissance du marché des logiciels et des services sera limitée à 0,7% cette année. L'année prochaine le secteur du conseil et des services informatiques devrait pâtir d'une baisse d'activité de 0,9%. Compte tenu d'une dégradation générale du marché, le recul de l'activité pourrait même être plus marqué en 2013. Cette évolution s'accompagne d'une pression croissante sur les prix et d'un allongement des prises de décision d'investissement des clients. Certains projets sont reportés, alors même que les professionnels assistent à une réduction du nombre de projets en vue. Les difficultés du marché français soulignent la pertinence des stratégies de diversification géographique adoptées par les grandes SSII françaises. FTB/ACT/