SCHNEIDER ELECTRIC : nouvelle organisation au sein de la direction

19/12/2012 - 09:58 - Option Finance

(AOF) - Schneider Electric va proposer lors de la prochaine Assemblée Générale des actionnaires, qui se tiendra le 25 avril prochain de faire évoluer le mode de gouvernance du groupe. Cette annonce intervient alors que Henri Lachmann, l'actuel président du conseil de surveillance et ancien PDG de Schneider Electric, âgé de 74 ans, poursuit la mise en place de sa succession. Sous réserve de l'approbation de cette proposition par les actionnaires de Schneider Electric, le groupe adoptera une organisation à Conseil d'Administration. Attaché à la poursuite du succès de Schneider Electric et de sa bonne gouvernance, le Conseil tient à s'assurer du respect de deux principes clés : le maintien d'un leadership fort et stable et la garantie d'un contrôle indépendant de la gestion de la société. Il entend ainsi confier à Jean-Pascal Tricoire la fonction de Président Directeur Général, compte tenu de ses réalisations et de ses performances à la tête du groupe depuis 2006. Emmanuel Babeau, membre du Directoire actuel de Schneider Electric, deviendra Directeur Général Délégué en charge des Finances et des Affaires Juridiques. Le Conseil estime aussi nécessaire de renforcer son rôle et son implication dans la supervision du groupe. Dans le cadre de cette nouvelle gouvernance, le Conseil d'Administration mettra en place quatre comités : Gouvernance, Audit, Ressources humaines & Responsabilité sociale, Stratégie. De plus, le conseil nommera un Administrateur Référent, garant de son indépendance, chargé de veiller à cet effet à sa bonne information et à son bon fonctionnement. Henri Lachmann assumera ce rôle jusqu'à la fin de son mandat d'administrateur en 2014. Il aura pour mission de s'assurer d'une bonne transition dans le changement de gouvernance et mettra en place l'Administrateur Référent qui lui succèdera. Dans le cadre de cette évolution, l'ensemble des membres du Conseil de Surveillance actuel seront nommés administrateurs du Conseil d'Administration pour la durée restante de leur mandat, ainsi que Jean-Pascal Tricoire. Pour ce qui concerne le représentant des actionnaires salariés, il appartiendra à ces derniers de présenter un ou des candidats pour le mandat d'administrateur prévu pour représenter les actionnaires salariés.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Environnement concurrentiel moins fort dans la basse et moyenne tension ; - Positionné sur des marchés diversifiés aux cycles différents ; - Nette réduction de l'exposition au secteur ultra cyclique du bâtiment ; - Innovation produit au coeur de la stratégie ; - Solides positions dans les pays émergents (39% du CA, dont 15% en Chine) et l'une des plus faibles expositions à l'Europe au sein du secteur ; - Situation financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Faible visibilité structurelle sur les perspectives de croissance en raison d'un cycle d'activité court ; - Marchés de la construction (environ 40% du CA), notamment non résidentiel (2/3 de l'exposition) toujours en berne en Europe et aux Etats Unis ; - Profil de rentabilité détérioré à court terme par les acquisitions dans les zones émergentes ; - Inquiétudes sur un ralentissement du marché de la construction en Chine et l'éventuel éclatement de la bulle spéculative ; - Secteur de la gestion de l'énergie peu connu du grand public : métiers difficiles à appréhender pour les investisseurs ;

Comment suivre la valeur

- Forte sensibilité à l'évolution du marché immobilier, notamment européen et américain ; - Dépendance aux variations de change ; - A suivre le nouveau plan stratégique " Connect " ; - A suivre la politique d'acquisitions ciblées afin de consolider un marché fragmenté.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Selon le Symop (Syndicat des machines et technologies de production) le marché français des machines-outils devrait être stable en 2012, après le rattrapage effectué en 2010 et 2011. Dans un environnement économique très dégradé, l'attentisme des entreprises est bien marqué et il s'accompagne d'un allongement des délais des décisions d'investissement. Plus généralement, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a révisé à la baisse, d'un point de pourcentage, la progression des investissements industriels pour l'année 2012. Toutefois l'Institut anticipe toujours un "dynamisme" cette année, avec une hausse de 5% par rapport à l'année dernière. Les chefs d'entreprise du secteur des matériels de transport prévoient une forte progression de leurs investissements (+18%) notamment grâce à un redémarrage marqué des dépenses d'équipements dans le secteur automobile. FTB/ACT/