PPR : la cession de OneStopPlus, la division grandes tailles de Redcats aux Etats-Unis a été finalisée

06/02/2013 - 10:23 - Option Finance

(AOF) - PPR annonce que Redcats a finalisé la cession de OneStopPlus à Charlesbank Capital Partners et Webster Capital, deux fonds d'investissement. Le montant de la transaction a été payé conformément aux termes de l'accord définitif de cession annoncé le 5 décembre 2012. Après la vente des activités Sport & Loisirs aux Etats-Unis en novembre dernier pour 215 millions de dollars, le groupe de François-Henri Pinault avait annoncé en décembre que sa filiale Redcats avait signé un accord avec deux fonds d'investissement américains (Charlesbank Capital et Webster Capital) en vue de la cession de OneStopPlus, sa division grandes tailles aux Etats-Unis, pour une valeur d'entreprise de 525 millions de dollars. Cette opération, aujourd'hui finalisée, marque la cession de l'intégralité des activités de Redcats USA qui représentait environ 30% du chiffre d'affaires Redcats mais près de 50% de son Ebitda, selon les estimations du broker Aurel. PPR a donc bouclé la cession de Redcats USA pour un montant total de 740 millions de dollars. Les prochaines étapes devraient être la cession des marques françaises Cyrillus et Verbaudet et les activités en Scandinavie. La vente de la Redoute, le principal contributeur au chiffre d'affaires de Redcats (près de 40% du chiffre d'affaires), devrait intervenir cette année.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- L'un des portefeuilles de marques de luxe (Gucci, Bottega Veneta, YSL, Boucheron...) les plus attractifs au sein du secteur ; - Bonne implantation de Gucci (67% du CA du pôle luxe) dans les pays émergents et taux de notoriété spontanée très élevé ; - Forte croissance des marques YSL et Bottega Veneta ; - Gestion rigoureuse de l'image des marques ; - Forte capacité à générer de la trésorerie.

Les points faibles de la valeur

- Projet de cotation en Bourse de La Fnac (courant 2013) jugé audacieux par les analystes (CA et marges de la Fnac au plus bas) ; - Pas encore considéré comme un " pure player " du luxe : décote de conglomérat appliquée.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité à la consommation, elle-même liée au moral des ménages ; - Activité Luxe sensible à l'évolution du dollar et du yen ; - Catalyseur boursier : finalisation du recentrage, acquisition structurante et/ou un rachat des minoritaires de Puma à terme ; - Le pôle Luxe devrait représenter à terme près de 90% de l'actif net du " nouveau PPR " (83% actuellement).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Selon les données de la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), l'activité du commerce spécialisé s'est fortement repliée au mois d'octobre 2012, avec une baisse mensuelle de 4,4% (par rapport à 2011), à périmètre comparable. La consommation des ménages a été pénalisée par les annonces gouvernementales de hausses d'impôts et les destructions d'emplois. Aucun secteur d'activité n'a été épargné. Ce sont les moyennes surfaces des parcs d'activités commerciales qui ont le plus souffert avec une baisse d'activité de 6,4%, suivis des centres commerciaux de périphérie (-4,7%). En centre-ville, les boutiques ont mieux résisté, avec un recul de 2,1% en galerie marchande et de 2,4% en rez-de-chaussée d'immeuble. Au final, alors que le troisième trimestre 2012 marquait une stagnation du commerce spécialisé, le quatrième trimestre a débuté par une rechute du marché. Sur dix mois l'activité a diminué de 0,8%. Le contraste est saisissant avec le commerce en ligne qui a continué de bien se porter au troisième trimestre. Les ventes ont bondi de 21 % à 11 milliards d'euros, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD). Dans un contexte difficile, la Fevad maintient ses prévisions de croissance de 45 milliards d'euros pour 2012 et de 72 milliards d'ici à 2015. FTB/ACT/