CAMELEON SOFTWARE : retour dans le vert

18/02/2013 - 18:23 - Option Finance

(AOF) - Cameleon Software, spécialiste des solutions de configuration de produits, de tarification et de devis pour tous les canaux et supports de ventes, a renoué avec les bénéfices en 2012. Le résultat net est passé d'une perte de 1,38 million d'euros à 0,6 million en 2012. Le résultat opérationnel est passé de -1,47 million à 0,54 million. La marge brute a gagné 12% à 10,21 millions. Le chiffre d'affaires s'est apprécié de 27% à 10,43 millions. Jacques Soumeillan, Président du Conseil d'Administration de Cameleon Software, indique : "L'année 2012, qui consacre le retour de Cameleon Software à la rentabilité, atteste de la pertinence des choix stratégiques opérés en 2009 lorsque la société s'est réinventée en se focalisant sur son actif essentiel, sa solution CPQ et sur son marché de prédilection, les grandes entreprises." Elle a dès lors lancé la transformation de son business model en un modèle SaaS, explique le groupe. Ce modèle consiste en une souscription pluriannuelle de licences, déployées progressivement et facturées annuellement. Il permet une augmentation régulière des revenus récurrents, accroît la visibilité et améliore la rentabilité, une fois la période d'amorçage passée. "2012 constitue un exercice charnière qui nous place aujourd'hui dans les meilleures conditions possibles pour poursuivre notre développement auprès des grands comptes en mode SaaS tant aux Etats-Unis qu'en Europe. Notre situation financière saine, renforcée par une forte génération de trésorerie en 2012, nous permettra de déployer sereinement notre plan de développement centré sur l'innovation. Ces éléments nous rendent confiants dans notre capacité à maintenir une forte dynamique commerciale en 2013 qui aura, du fait de la prépondérance du SaaS, un impact plus grand sur la prise de commande que sur le revenu à court terme." a conclu Jacques Soumeillan.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Editeurs de logiciels

Les acquisitions se multiplient dans le " cloud computing " (informatique externalisée). SAP a annoncé le rachat de la société californienne Ariba, spécialisée dans les applications pour commerçants, pour 4,3 milliards de dollars (3,36 milliards d'euros). Fin 2011 le groupe avait déjà annoncé la reprise de SuccessFactors, spécialiste des ressources humaines dans le cloud, pour 2,5 milliards d'euros. Quant à Adobe il a choisi, pour la première fois, de faire migrer sa suite logicielle " Creative Suite " dans le " cloud computing ", avec une version intitulée " Creative Cloud ", qui fonctionne à travers un abonnement mensuel. Même Microsoft s'y met : sa nouvelle suite " Windows 8 " est conçue pour être utilisée comme un service sur Internet, via une multitude de terminaux, et non plus comme un ensemble de logiciels installés sur un ordinateur. Ce mouvement ne se limite pas aux seuls acteurs des logiciels : Google a dévoilé un nouveau service d'infrastructures à la demande, " Compute Engine ", qui permettra à ses clients de bénéficier de ses propres " data centers ". FTB/ACT/