(AOF) - Rentabiliweb a publié un résultat net 2012 de 1,11 million d'euros, à comparer avec 10,57 millions d'euros, un an plus tôt. Le résultat opérationnel courant du spécialiste de la monétisation des audiences a été divisé par 5 à 3,1 millions d'euros. Le groupe précise avoir été pénalisé par l'existence de coûts exceptionnels sur l'année 2012 (principalement le non versement d'un complément de prix et un défaut de paiement d'un de ses clients suite à l'insolvabilité d'un de ses partenaires). Le groupe avait en outre enregistré un produit exceptionnel de 2,5 millions d'euros sur le premier semestre 2011. Par ailleurs, l'impact sur les charges liées au lancement et au développement de Be2bill (solution de paiement par carte) depuis avril 2012 s'est élevé 5,7 millions d'euros sur l'exercice. Rentabiliweb a aussi évoqué le ralentissement concomitant des activités historiques, tels que la publicité et le micro-paiement. Le chiffre d'affaires s'est établi à 70 millions d'euros, en repli de 15,9%. Pour l'exercice 2012, le cash-flow disponible s'est établi à 1,6 million d'euros et la trésorerie nette s'est élevée à 7,8 millions d'euros. Le groupe souligne que sa structure financière est toujours solide avec des capitaux propres, au 31 décembre 2012, s'élevant à 68,5 millions d'euros, et aucun endettement financier. " La stratégie et les actions menées en 2012 permettent au Groupe Rentabiliweb d'attendre désormais des résultats durables. Les premiers indicateurs de 2013 confortent le groupe dans le choix de sa stratégie ", a conclu la société.
Communication - Publicité
Les prévisions sont bonnes pour le marché publicitaire mondial en 2013 selon ZenithOptimedia. L'agence media du groupe Publicis considère que la croissance des dépenses publicitaires devrait s'accélérer, passant de 3,3% en 2012 à 4,1% en 2013, pour atteindre 518 milliards de dollars d'investissements. Cette progression est tirée par les pays en développement (dont la Chine et le Brésil) qui devrait enregistrer une croissance moyenne de 8% en 2013. Le développement des dépenses sur les marchés développés devrait être limité à 2%. En revanche en France le marché devrait reculer de 1,4% l'année prochaine. Selon ZenithOptimedia le risque est que la forte baisse de la consommation des ménages engendre une chute des dépenses publicitaires de 10 à 15%. Ce marché basculerait ainsi du côté des " PIIGS " (Portugal, Italie, Irlande, Grèce, Espagne). FTB/ACT/