VILMORIN révise à la hausse son objectif de croissance de chiffre d'affaires en 2012-2013

19/02/2013 - 18:43 - Option Finance

(AOF) - Vilmorin a affiché une perte nette de 25,8 millions d'euros au titre du premier semestre de l'exercice 2012-2013, dont une perte part du groupe de 25 millions d'euros, en amélioration de 3,4 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2011. Le groupe a enregistré une perte opérationnelle de 22,1 millions d'euros, en recul de 4,9 millions d'euros par rapport au premier semestre 2011-2012. Le résultat financier fait ressortir une charge nette de 7,7 millions d'euros contre 15,8 millions d'euros au 31 décembre 2011. Sur la période, le chiffre d'affaires consolidé s'est élevé à 432 millions d'euros, en hausse de 7,8% à données courantes et de 4,4% à données comparables. Le groupe rappelle, qu'en moyenne, le chiffre d'affaires du premier semestre ne représente globalement que moins d'un tiers des ventes annuelles de Vilmorin. Compte tenu de cette forte saisonnalité, les comptes consolidés du premier semestre affichent traditionnellement des résultats négatifs. Au regard des résultats du premier semestre, tels que commentés précédemment et sur la base des tendances des campagnes commerciales de printemps connues à ce jour, Vilmorin révise à la hausse son objectif de croissance de chiffre d'affaires consolidé en le fixant désormais à plus de 8% à données comparables, contre plus de 6% précédemment. L'objectif de marge opérationnelle courante est maintenu à 11%, intégrant un effort de recherche estimé à 180 millions d'euros.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Contexte agricole porteur pour les Grandes Cultures (prix des céréales élevés, faiblesse des stocks en maïs, poursuite d'augmentations des tarifs de la part des semenciers) ; - Importants investissements en R&D, notamment sur les biotechnologies ; - Développements des partenariats pour améliorer les caractéristiques des semences commercialisées.

Les points faibles de la valeur

- Perspectives mitigées pour les Semences Potagères (activité plus rentables que la Grande Culture) ; - Position de challenger face à l'américain Pioneer, leader du marché du maïs en Europe ; - Forte volatilité du marché du maïs aux Etats-Unis (environ 25% du CA grandes cultures) ; - Très forte concurrence entre semenciers dans l'élaboration des futures semences génétiques pour le maïs et le blé ; domaine nécessitant d'importants investissements ; - Activité soumise aux aléas climatiques ; - Faible visibilité sur les arbitrages entre semences de fermes et semences commerciales et entre maïs/soja.

Comment suivre la valeur

- Résultats liés à l'évolution des surfaces cultivées, elle-même liée à la consommation de légumes par habitant, et donc à la hausse du niveau de vie ; - Activité à forte saisonnalité ; - Forte sensibilité à la volatilité des prix des matières premières agricoles, notamment maïs et blé ; - A suivre les commentaires sur les tendances de marché du leader Monsanto ; - Secteur en consolidation.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Changement majeur parmi les acteurs du secteur agroalimentaire. La scission de Kraft Foods a en effet donné naissance à un nouvel acteur majeur du secteur, qui cherche à renforcer ses positions en Europe dans le domaine du snacking. Le groupe a été rebaptisé Mondelez International depuis la scission des activités américaines d'épicerie début octobre. Le numéro deux mondial de l'agroalimentaire est prêt à réaliser des acquisitions, en particulier dans les pays émergents, qui génèrent une grande partie de son activité (44%). Il multiplie également les innovations pour consolider ses positions sur le marché du " snacking ", qui représente une valeur de 335 milliards de dollars en Europe. Le groupe, qui détient une part de marché de 3,5%, souhaite accroître cette dernière à 4,5%. FTB/ACT/