CGG renoue avec les bénéfices en 2012

28/02/2013 - 09:09 - Option Finance

(AOF) - CGG a réalisé en 2012, avant l'impact net des éléments non-récurrents liés à l'acquisition de la division Géoscience de Fugro, un résultat net de 122,6 millions de dollars (93 millions d'euros), contre un perte de 14,3 millions en 2011. Après l'impact net des éléments non-récurrents, le résultat net ressort à 91 millions de dollars. Le résultat opérationnel a atteint 365,4 millions, en hausse de 78% pour un chiffre d'affaires de 3,41 milliards (+7%). Le consensus Thomson Reuters attendait en moyenne pour 2012 un résultat net part du groupe annuel de 172 millions de dollars, un résultat opérationnel de 436 millions et un chiffre d'affaires de 3,6 milliards. Le groupe a notamment profité d'une progression dans son activité de services, soutenue notamment par une meilleure efficacité opérationnelle de ses navires et une augmentation des prix au second semestre 2012. A propos de ses perspectives, le spécialiste français des services et équipements géophysiques, qui bénéficie de la hausse des budgets d'exploration de l'industrie pétrolière, a indiqué viser pour 2013 une croissance d'environ 25% de son chiffre d'affaires, une amélioration de la marge d'Ebit et du retour sur capitaux employés.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et de modernisation de sa flotte ; - Bibliothèque multi-clients jeune ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Secteur ultra cyclique en tant que 1er maillon de la chaîne des services pétroliers : très forte sensibilité aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles ; - Division Services, en phase de restructuration, toujours en perte ; - Activité soumise au risque géopolitique ; - Pas de versement de dividende.

Comment suivre la valeur

- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Activités sismiques en amont de la chaîne d'investissement ; premières bénéficiaires du redémarrage des dépenses mondiales d'Exploration/Production ; - Forte corrélation positive entre le prix du pétrole et les dépenses d'investissements ; - Catalyseur boursier : redressement de la division Services ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a, une nouvelle fois, revu à la baisse ses prévisions de consommation mondiale de pétrole pour 2012 et 2013. Elle table désormais sur une demande de 89,6 millions de barils par jour pour 2012, et à peine supérieure à 90,4 millions de barils quotidien l'année prochaine. Selon l'AIE les Etats-Unis deviendront le premier pays producteur de pétrole mondial dès 2017, devant l'Arabie saoudite et la Russie, grâce à la forte augmentation de sa production de pétrole et de gaz de schiste. En 2025, les importations pétrolières des États-Unis devraient être limitées à 4 millions de barils par jour (Mbj) contre 10 Mbj actuellement. Cette forte baisse devrait non seulement provenir de la production nationale de pétrole non conventionnel mais aussi des économies de consommation initiées par l'Administration Obama. FTB/ACT/