DBV TECHNOLOGIES : perte nette de 13,01 millions en 2012

04/03/2013 - 08:43 - Option Finance

(AOF) - DBV Technologies, créateur de Viaskin, un traitement contre l'allergie, a dégagé un produit opérationnel de 2,78 millions en 2012, en hausse de 79,5% essentiellement grâce au Crédit Impôt Recherche. Les dépenses de R&D ont augmenté de 73%, pour s'établir à 11,58 millions. Les frais généraux e sont élevés à 4,62 millions, en hausse de 93% en raison des contributions sociales, ainsi que les retraitements IFRS2, sur les paiements en actions, et par les frais de communication liés à la cotation du groupe. La perte nette s'est élevée à 13,01 millions contre une perte de 7,24 millions en 2011. Perre-Henri Benhamou, PDG de DBV Technologies, a commenté: " DBV a considérablement évolué en 2012. L'introduction en bourse a permis d'assurer le financement nécessaire à la réalisation de nos objectifs. Au cours de l'année, des étapes cruciales ont été franchies, permettant d'entamer 2013 sur des bases extrêmement solides. Le développement clinique est au coeur de nos préoccupations, et nous sommes heureux d'annoncer aujourd'hui que 50% des patients ont été recrutés dans 'VIPES'. Dès cette année, la société préparera la commercialisation du Viaskin et nous concentrerons nos efforts sur le développement pharmaceutique et les activités de business développement. "

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/