HSBC : résultat 2012 en baisse et hausse du dividende

04/03/2013 - 10:28 - Option Finance

(AOF) - HSBC a publié un bénéfice imposable 2012 en repli de 6% à 20,6 milliards de dollars, notamment pénalisé à hauteur de 5,2 milliards de dollars par la valorisation de sa dette au prix du marché. La banque a également payé une amende record de 1,92 milliard de dollars pour mettre un terme à une enquête des autorités américaines sur les dysfonctionnements de son système anti-blanchiment. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne 22,7 milliards. Les revenus sous-jacents ont progressé de 7%, à 63,5 milliards de dollars. De nouvelles économies de coûts durables de 2 milliards de dollars ont été réalisées, portant le total annualisé à 3,6 milliards de dollars. Ce montant est supérieur à l'objectif cumulé de 2,5 milliards de dollars. Le groupe bancaire a cédé ou fermé 47 activités et d'investissements non stratégiques depuis 2011, dont 26 en 2012. Commentant ces résultats, Stuart Gulliver, Directeur général du groupe a déclaré : " HSBC a réalisé des progrès significatifs en 2012. Avant tout, le groupe a continué à se développer. Nous avons augmenté nos revenus, avons réalisé une bonne performance dans la plupart des marchés en forte croissance et avons connu une année record dans la Banque d'entreprises. Grâce aux cessions d'activités non stratégiques, le groupe est désormais plus facile à gérer et à contrôler et nous avons dépassé notre objectif d'économies durables ". Fort de ces résultats, HSBC a annoncé une augmentation de 11% des trois premiers acomptes sur dividendes prévus en 2013, à 10 cents par action ordinaire. Le ratio de fonds propres durs selon Bâle III est estimé à 10,3% compte tenu des actions de la direction pour 2013 (9,0 % à fin 2012).

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

A l'issue du sommet européen fin juin, les dirigeants se sont entendus sur la mise en place dans la zone euro d'une Union bancaire qui puisse prévenir efficacement les dérives et les crises. Ce superviseur européen des banques sera placé sous l'égide de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière pourra intervenir lorsqu'un problème surviendra au sein d'une banque. Le nouvel organe de régulation pourrait sauver les banques en difficulté et même en éliminer certaines. Il pourrait avoir à contrôler bien plus que les vingt-cinq plus grandes banques de la zone euro. En Allemagne des réseaux de taille intermédiaire comme les caisses d'épargne et les établissements coopératifs pourraient être également concernés. Néanmoins ceci fait débat car les dirigeants allemands souhaitent maintenir ces établissements sous l'autorité des instances nationales. FTB/ACT/