INNATE PHARMA dispose d'une trésorerie confortable jusqu'à mi-2015

05/03/2013 - 08:46 - Option Finance

(AOF) - Innate Pharma, groupe spécialisé dans le développement de médicaments contre le cancer et les maladies inflammatoires, a essuyé une perte nette de 3,2 millions d'euros en 2012 contre 7 millions d'euros en 2011. La perte opérationnelle est ressortie à 3,386 millions d'euros contre 7,57 millions en 2011. Les produits opérationnels ont atteint, quant à eux, 14,3 millions d'euros (contre 11,7 millions d'euros en 2011), provenant principalement des accords de collaboration et du crédit impôt recherche. La situation de trésorerie, équivalents de trésorerie et instruments financiers courants s'élève à 32,6 millions d'euros au 31 décembre 2012. A la même date, les dettes financières s'élevaient à 4,5 millions d'euros. " 2012 a été une année de concrétisation et d'avancées importantes pour Innate Pharma. Trois essais cliniques ont été initiés avec l'anticorps anti-KIR lirilumab, licencié à Bristol-Myers Squibb. Ils devraient inclure au total près de 450 patients. Deux d'entre d'eux élargissent les indications potentielles vers les tumeurs solides ", a déclaré Hervé Brailly, président du directoire d'Innate Pharma. " En 2013, alors que les approches immunologiques suscitent un intérêt croissant de l'industrie, nous nous concentrons sur les prochaines étapes de création de valeur pour nos candidats propriétaires. Nous disposons pour cela d'une trésorerie confortable qui nous assure un horizon de financement jusque mi-2015 ", a-t-il ajouté.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/