GUERBET : la FDA autorise le Dotarem

21/03/2013 - 11:13 - Option Finance

(AOF) - Guerbet progresse de 3,31% à 111,58 euros après avoir annoncé que les autorités sanitaires américaines (FDA) avaient autorisé le Dotarem (gadotérate de méglumine). Il s'agit d'un produit de contraste à base de gadolinium indiqué pour l'injection par voie intraveineuse dans le cadre d'examens d'imagerie par résonance magnétique (IRM) du cerveau, du rachis et de la moelle épinière. Il est ainsi possible de détecter et de visualiser les zones présentant une rupture de la barrière hémato-encéphalique (BHE) et/ou une vascularisation anormale. " Cette autorisation est une étape majeure pour Guerbet ", s'est félicité Yves L'Epine, directeur général du groupe Guerbet. Le spécialiste des produits de contraste pour l'imagerie médicale a rappelé que plus de 37 millions de doses de Dotarem avaient été administrées à des patients, dans plus de 70 pays en Europe, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

FDA (Food and Drug Administration) : Parmi les attributions de la Food and Drug Administration (l'autorités sanitaire aux Etats-Unis) on compte notamment la délivrance des autorisations de mise sur le marché de l'ensemble des médicaments destinés à ce pays, qui représente le premier marché mondial pour l'industrie pharmaceutique.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/